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Pakistan

Pakistan: l'EI revendique un attentat meurtrier contre un meeting électoral

Un attentat-suicide a frappé ce vendredi 13 juillet une réunion électorale à Mastung, dans le Baloutchistan, faisant au moins 128 morts et 120 blessés. Il a été revendiqué par le groupe Etat islamique via son agence de propagande Amaq. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier dans le pays depuis 2014.

Un homme, blessé dans l'attentat contre un meeting électoral est conduit à l'hôpital de Quetta, la capitale du Baloutchistan, le 13 juillet 2018.
Un homme, blessé dans l'attentat contre un meeting électoral est conduit à l'hôpital de Quetta, la capitale du Baloutchistan, le 13 juillet 2018. REUTERS/Naseer Ahmed
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L'attentat revendiqué par le groupe Etat islamique visait selon toute vraisemblance Siraj Raisani, le candidat à un siège de député provincial sous l'étiquette du Baloutchistan Awami Party. L'homme politique a succombé à ses blessures lors de son transfert vers Quetta, la capitale provinciale.

La bombe a explosé dans un complexe de Mastung, en plein meeting électoral. Selon les sources sécuritaires locales, le kamikaze portait sur lui entre 8 et 10 kg d'explosifs et des billes de métal pour provoquer un maximum de victimes. Des témoins parlent de massacre, de scènes d'horreur. Des dizaines de victimes ont été évacuées dans l'obscurité, faute d'électricité, et transportées à bord de rickshaws dans six hôpitaux de la région, avant l'arrivée des secours.

Plus tôt dans la journée, une bombe cachée sur une moto avait explosé près de Bannu, dans le nord-ouest du pays, au passage du convoi d'un autre candidat aux élections. Quatre personnes ont été tuées et une quarantaine d'autres blessées. L'homme politique visé a survécu à l'attaque.

En cette période électorale, le Pakistan a été frappé cette semaine par trois attentats meurtriers. Pour assurer la sécurité des législatives qui se dérouleront le 25 juillet, l'armée a annoncé le déploiement de 370 000 militaires. Et le retour ce vendredi à Lahore de l'ex-Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, condamné en son absence à 10 ans de prison pour corruption, risque de venir troubler un peu plus une scène politique déjà très tendue.

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