Corée du Nord: le démantèlement du site nucléaire «n'est pas une garantie»
C'est « la semaine prochaine » que l'on saura si la rencontre historique entre Donald Trump et Kim Jong-un prévue le 12 juin à Singapour aura bien lieu, a déclaré ce mercredi le président américain. Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo s’est dit confiant sur la tenue du sommet. En gage de bonne volonté et après avoir fait planer le doute sur leurs intentions, les Nord-Coréens ont pour leur part conduit ce mercredi quelques journalistes sur le site d’essais nucléaires qu’ils entendent démanteler.
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Une trentaine de journalistes américains, anglais, chinois, russes et sud-coréens ont été invités par la Corée du Nord pour assister aux explosions qui sont censées effondrer ces tunnels d’essais situés au nord-est du pays, sur le fameux site de Punggye-Ri, dans la montagne, où le régime a procédé depuis 2006 et jusqu’à l’année dernière, à six détonations nucléaires, relate Frédéric Ojardias, correspondant de RFI à Séoul.
Mais il faudra faire bien plus pour atteindre l’objectif fixé par les Etats-Unis, à savoir la dénucléarisation complète du pays, explique Boris Toucas, spécialiste de la prolifération nucléaire et chercheur associé au Centre pour les études stratégiques et internationales à Washington, interrogé par Anne Corpet, envoyée spéciale permanente de RFI dans la capitale américaine.
On ne sait pas dans quelle mesure le site est encore aujourd'hui fonctionnel (...) Le démantèlement du site nucléaire en lui-même ne garantit pas du tout que la Corée du Nord cessera de progresser technologiquement
Boris Toucas, chercheur associé au centre pour les études stratégiques et internationales à Washington
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