Accéder au contenu principal
Birmanie / Rohingyas

Rohingyas: la délégation de l'ONU en Birmanie réclame «une véritable enquête»

Une enquête sur la crise des Rohingyas pour que justice soit faite : voilà la demande de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU ce mardi 1er mai, au terme de sa visite de deux jours en Birmanie. Les diplomates se sont rendus dans le pays pour la première fois depuis la crise des Rohingyas de 2017. Près de 700 000 membres de cette minorité musulmane ont fui les violences de l’armée birmane dans l’Etat de l’Arakan, dans l’ouest du pays, pour se rendre au Bangladesh.

La délégation du Conseil de sécurité de l'ONU arrive à l'aéroport de Sittwe le 1er mai 2018 pour rencontrer des officiels birmans.
La délégation du Conseil de sécurité de l'ONU arrive à l'aéroport de Sittwe le 1er mai 2018 pour rencontrer des officiels birmans. AFP
Publicité

Avec notre correspondante à Rangoun, Eliza Hunt

Une fois de plus, les Nations unies ont demandé une investigation sur les crimes commis contre la minorité des Rohingyas depuis aout 2017. Selon la délégation du Conseil de sécurité, la dirigeante Aung San Suu Kyi a répondu que s’il y avait des preuves, elles devraient être transmises aux autorités birmanes qui mèneraient alors une véritable enquête.

Autre question évoquée, le retour des réfugiés en Birmanie. Celui-ci pourrait prendre deux ou trois ans selon le Conseil de sécurité, qui a essayé de convaincre le gouvernement de travailler dessus avec les agences des Nations unies. L’ONU avait déclaré il y a quelques semaines que les conditions n’étaient pour l’instant pas propices à un rapatriement durable et dans la dignité.

Pendant cette visite, les diplomates ont aussi rencontré le commandant en chef de l’armée. Il a nié une nouvelle fois toutes violences sexuelles commises par les militaires birmans pendant cette crise des Rohingyas. Des violences sur lesquelles la Cour pénale internationale pourrait enquêter. Interrogé sur le recours à la CPI, le Conseil de la sécurité a simplement déclaré que c’était une des voies possibles, tout comme le recours à la justice birmane.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.