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JO-2018 / Russie / Dopage

JO-2018: un sportif russe officiellement déclaré dopé

A Pyeongchang, en Corée du Sud, une nouvelle affaire de dopage pourrait bien ternir une fois de plus l'image de la sélection russe. Dimanche, la Fédération internationale de curling a confirmé l'existence d'un cas de dopage impliquant un sportif engagé dans la compétition olympique. Il s'agit d'un curleur russe concourant sous bannière olympique a annoncé, lundi 19 février, le Tribunal arbitral du sport, saisi de l'affaire.

Le curleur russe risque une suspension et la perte de la médaille gagnée avec son épouse.
Le curleur russe risque une suspension et la perte de la médaille gagnée avec son épouse. REUTERS/Cathal McNaughton/File Photo
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« La sélection russe se retrouve de nouveau dans une histoire de dopage », c'est ce qu'écrivait dimanche le journal Kommersant, raconte notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche. Le Comité international olympique a indiqué à la délégation russe qu'un de ses membres était potentiellement impliqué dans une affaire de dopage. Le contrôle de l'échantillon A prélevé sur le sportif a révélé la présence de meldonium. Une substance qui figure sur la liste des produits interdits depuis le 1er janvier 2016. Plusieurs cas positifs avaient été enregistrés depuis en Europe de l'est.

Des conséquences très lourdes pour la Russie ?

Dimanche, l'attaché de presse des Athlètes olympiques de Russie n'avait pas souhaité donner le nom du sportif concerné tant que les résultats de l'échantillon B n'avaient pas été dévoilés. La presse russe, elle, évoquait déjà le joueur de curling Alexander Krushelnitsky, médaillé de bronze dans la catégorie double-mixte. L'analyse de l'échantillon B a été pratiquée ce lundi. Le curleur russe a officiellement été contrôlé positif a annoncé, ce lundi matin, le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de l'affaire. Le journal Kommersant met en garde, les conséquences pour la Russie pourraient être très lourdes. Il s'agit du deuxième cas de dopage enregistré lors de ces Jeux après un patineur de vitesse japonais.

Le TAS est chargé de délivrer les sanctions en cas d'infractions commises durant les Jeux olympiques. L'instance, qui siège habituellement à Lausanne en Suisse, est actuellement délocalisée à Pyeongchang. Le curleur russe risque une suspension et la perte de la médaille gagnée avec son épouse. En cas d'élimination de la paire russe, le CIO devrait procéder à la réanalyse des échantillons des curleurs arrivés quatrièmes, la Norvège, pour ensuite envisager la réattribution de la médaille de bronze.

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