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Ettas-Unis / Afghanistan

Tillerson en visite surprise en Afghanistan dans un contexte de vives tensions

Le secrétaire d'Etat américain a fait, lundi 23 octobre, une visite surprise en Afghanistan. C'est la première fois qu'il se rend dans le pays depuis l'annonce de la nouvelle stratégie américaine par le président Donald Trump. Rex Tillerson effectue cette visite dans un contexte tendu : sept attaques ont été menées à travers le pays ces derniers jours, faisant au moins 200 morts.

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson (g) a rencontré, ce lundi 23 octobre, le président Ashraf Ghani lors de sa visite surprise de quelques heures en Afghanistan.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson (g) a rencontré, ce lundi 23 octobre, le président Ashraf Ghani lors de sa visite surprise de quelques heures en Afghanistan. ALEX BRANDON / POOL / AFP
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Avec notre correspondante à Kaboul,  Sonia Ghezali

L'avion de Rex Tillerson s'est posé sur la base militaire de Bagram à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kaboul. Le secrétaire d'Etat américain a rencontré le président afghan Ashraf Ghani et le chef de l'exécutif Abdullah Abdullah.

L'occasion pour Rex Tillerson de réitérer l'objectif des Etats-Unis avec la nouvelle stratégie américaine : renforcer le contingent de soldats américains déployés sous la bannière de l'Otan, 11 000 soldats, que 3 000 autres viendront renforcer prochainement.

« Nous devons continuer de lutter contre les talibans et les autres groupes terroristes de façon à ce qu'ils comprennent qu'ils ne gagneront jamais », a-t-il déclaré.

Un message adressé aux insurgés qui ont multiplié ces derniers jours les attaques, notamment contre les forces de sécurité et contre une mosquée chiite à Kaboul. Au moins 200 personnes ont été tuées en l'espace de 5 jours.

Ce lundi matin encore, une roquette de 3 à 4 mètres de long est tombée à un kilomètre du siège de l'Otan, dans la zone verte située dans le centre-ville de la capitale afghane, ne faisant aucune victime.

Rex Tillerson se rendra ensuite au Pakistan. « Nous voulons une coopération étroite », a-t-il fait savoir. Le Pakistan est souvent accusé par les autorités afghanes de ne pas combattre les groupes armés qui se réfugient de l'autre côté de la frontière dans les zones tribales.

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