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Thailande / Yingluck Shinawatra

Thaïlande: l'ex-dirigeante Yingluck Shinawatra appelle ses partisans au calme

A la veille d'un verdict de la Cour suprême très attendu, l'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra a appelé ce jeudi 24 août ses partisans à ne pas manifester devant le tribunal de Bangkok, où elle risque d'être condamnée à dix ans de prison. La junte a prévu le déploiement de plus de 4 000 policiers dans la capitale afin d'empêcher des milliers de partisans de Yingluck Shinawatra, dont le gouvernement a été renversé par un coup d'Etat en 2014, à se rapprocher du tribunal.

L'ex-Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra entourée de ses partisans devant la Cour Suprême, le 1er août  2017.
L'ex-Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra entourée de ses partisans devant la Cour Suprême, le 1er août 2017. REUTERS/Aukkarapon Niyomyat
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C'est une journée à haut risque vendredi à Bangkok, où la junte a pris d'importantes mesures pour éviter tout débordement. Plus de 4 000 policiers et militaires seront déployés aux abords de la Cour Suprême. Des opérations de filtrage dans les trains partant du Nord et des check-points sur les routes en Issan, dans le nord-est – bastions électoraux des Shinawatra – ont été mis en place ces derniers jours pour limiter au maximum l'arrivée des partisans de l'ancienne Première ministre dans la capitale. 

Yingluck Shinawatra appelle au calme et demande à ses partisans de ne pas manifester, pour éviter, dit-elle sur sa page Facebook, de se retrouver victimes d'un incident et qu'une « troisième partie en profite pour créer le chaos ». Dans le passé, d'importantes manifestations émaillées de violences ont fait plusieurs victimes sans qu'aucun coupable ne soit jamais retrouvé.

Accusée d'avoir mis en place un couteux système de subvention destiné à soutenir les producteurs de riz, Yingluck Shinawatra dénonce un procès politique mené par la junte. La plupart des analystes estiment cependant que la justice ne prendra pas le risque d'une peine de prison ferme, qui donnerait à l'ancienne Première ministre le statut de victime.

► (re) lire : Thaïlande: Yingluck Shinawatra met en cause le général Prayuth Chan-ocha

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