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Afghanistan

Civils en danger en Afghanistan: l'ONU tire à nouveau la sonnette d'alarme

Seize ans de présence étrangère en Afghanistan, et la guerre fait toujours autant de victimes parmi les civils. Un nouveau rapport des Nations unies pointe du doigt l'augmentation d'attentats-suicides et la souffrance psychologique dans laquelle est plongée la population de ce pays.

Les obsèques de l'une des victimes du terrible attentat au camion piégé, le 31 mai à Kaboul, qui a fait plus de 80 morts.
Les obsèques de l'une des victimes du terrible attentat au camion piégé, le 31 mai à Kaboul, qui a fait plus de 80 morts. SHAH MARAI / AFP
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Avec notre correspondante à Kaboul,  Sonia Ghezali

Quelque 1 662 civils ont été tués depuis le début de l'année en Afghanistan, soit 2 % de plus que l'année dernière sur la même période, et c'était déjà un record à l'époque, alors que le nombre de blessés, 3 580, est presque identique.

En majorité, il s'agit de femmes et d'enfants. Des victimes, précise la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua), d'engins explosifs improvisés, de mines et d'attaques-suicides.

La dernière en date, à Kaboul, a causé la mort de plus de 150 personnes, selon les autorités afghanes. Le conducteur d'un camion bourré d'explosifs avait déclenché la charge à quelques pas de l'ambassade d'Allemagne, dans le quartier diplomatique de Kaboul. Cinq cents personnes ont été blessées dans cet attentat.

Kaboul, principal théâtre des pertes civiles

La capitale est la ville qui recense le plus grand nombre de victimes civiles : 90 % selon l'ONU. Les groupes d'insurgés - talibans, EI, réseau Haqani - sont responsables de 68 % des victimes ; les forces pro-gouvernementales sont à l'origine de 18 % du nombre de morts et de blessés.

La Manua appelle les autorités afghanes à cesser l'utilisation des mortiers et de roquettes dans les zones peuplées et à dissoudre les milices pro-gouvernementales actives sur le territoire afghan.

De nombreux civils afghans souffrent de traumatismes psychologiques après avoir perdu des proches et vivent dans la peur, connaissant les risques qu'ils encourent dans leur vie quotidienne, souligne le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

Enfants jouant en Afghanistan, y compris le petit garçon -le fusil est un jouet-, juin 2017
Enfants jouant en Afghanistan, y compris le petit garçon -le fusil est un jouet-, juin 2017 REUTERS/Omar Sobhani

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