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Philippines

Philippines: l'armée assure avoir chassé les islamistes de Pigcawayan

Aux Philippines, un mois après le début des affrontements entre l'armée et des alliés de l'organisation Etat islamique dans le sud, à Marawi, des islamistes ont attaqué une autre ville située à plus d'une centaine de kilomètres. Les assaillants ont pris en otage 31 personnes au sein d'une école, dont des enfants. Tous ont été libérés mercredi soir et l'armée assure avoir chassé les terroristes. Les autorités annoncent quatre morts côté rebelle.

Militaires philippins dans le village de Pantar, le 21 juin 2017.
Militaires philippins dans le village de Pantar, le 21 juin 2017. REUTERS/Romeo Ranoco
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Avec notre correspondante à Manille, Marianne Dardard

L’offensive de Pigcawayan n'a rien à voir avec celle de Marawi, martèle l'armée philippine, après s'être contredite sur la libération supposée de l'école, libération finalement confirmée dans la nuit.

Selon la police, les assaillants étaient des centaines, tous membres des Combattants islamiques pour la liberté de Bangsamoro (BIFF), l'un des principaux groupes terroristes à avoir rallié l'organisation EI dans le sud des Philippines. Le BIFF aurait attaqué par opportunisme en s'attendant à trouver moins de militaires à Pigcawayan, le gros des troupes étant déployé à Marawi.

Crainte de nouvelles arrivées

Un mois après le début des affrontements dans cette ville de Marawi, les autorités philippines redoutent l'arrivée de nouveaux jihadistes sur place, mais aussi la propagation de la violence ailleurs.

Pour les forces de l'ordre, c'est également une manière de justifier la loi martiale, ordonnée par le président Rodrigo Duterte dans tout le sud des Philippines.

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