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Corée du Nord

Enième tir de missile nord-coréen, énièmes condamnations internationales

La Corée du Nord a procédé ce lundi 29 mai à un nouveau tir de missile balistique, le troisième en trois semaines, sur fond de tensions très élevées sur la péninsule et en violation des résolutions de l'ONU. Pyongyang, qui a réalisé des dizaines de tirs de missiles et deux essais nucléaires depuis le début de 2016, chercherait à mettre au point un missile balistique intercontinental capable de porter le feu nucléaire en Amérique.

Des Sud-coréens assistent au lancement d'un nouveau missile nord-coréen au journal télévisé le 29 mai 2017.
Des Sud-coréens assistent au lancement d'un nouveau missile nord-coréen au journal télévisé le 29 mai 2017. REUTERS/Kim Hong-Ji
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Selon l'état-major sud-coréen, « un missile balistique non identifié » a été tiré à 05h09 locales ce lundi (21h39 TU dimanche), d'un lieu situé non loin de la ville côtière nord-coréenne de Wonsan en direction de l'Est. « Il a parcouru environ 450 km », a précisé l'état-major dans un communiqué.

Le Commandement américain du Pacifique a confirmé ce tir, précisant que le missile de courte portée avait été suivi durant six minutes sur les radars jusqu'à ce qu'il tombe en mer du Japon, et qu'il ne représentait aucun danger pour l'Amérique du Nord.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a aussitôt condamné ce nouveau tir et souhaité une « réaction concrète » avec les Etats-Unis. « Nous ne tolèrerons jamais que la Corée du Nord continue ses provocations », a-t-il assuré.

Selon M. Abe, qui s'expriamit devant des journalistes, Pyongyang « ignore les avertissements répétés de la communauté internationale ». « Comme agréé lors du sommet du G7, le problème nord-coréen est la première priorité de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

A Washington, un porte-parole du Conseil national de sécurité a indiqué que le président américain Donald Trump avait été averti. A Séoul, le nouveau président, Moon Jae-In, a convoqué une réunion du Conseil de sécurité nationale.

Les dirigeants du G7, réunis à Taormina en Italie, ont qualifié samedi les tests nucléaires et de missiles nord-coréens de « menace grave » et se sont dit prêts à prendre des mesures, une démarche saluée par le Japon.

La Corée du Nord a nettement accéléré ses efforts pour se doter de missiles intercontinentaux susceptibles de porter le feu nucléaire sur le territoire américain. Des programmes destinés selon elle à développer sa dissuasion face à la menace américaine.

(Avec AFP
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