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Afghanistan

En Afghanistan, le général McMaster réaffirme le soutien américain à Kaboul

La première visite du conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis se poursuit pour la deuxième et dernière journée consécutive en Afghanistan, quatre jours après l'utilisation de la plus grosse bombe non-nucléaire dans l'est du pays contre une base de l'organisation Etat islamique. Après avoir rencontré le président afghan dimanche 16 avril, le général McMaster, interrogé par la plus grande chaîne de télévision nationale, est revenu sur l'engagement américain dans le pays et dans ce conflit, le plus long dans l'histoire des Etats-Unis.

Le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, le général McMaster, le 20 février 2017 à Mar-a-Lago.
Le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, le général McMaster, le 20 février 2017 à Mar-a-Lago. REUTERS/Kevin Lamarque
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Avec notre correspondante à Kaboul,  Sonia Ghezali

Dans son complet sombre, chemise blanche, assis près d'un drapeau américain, le général McMaster interrogé par un journaliste afghan rappelle tout d'abord l'engagement des Etats-Unis.

« Les Etats-Unis sont engagés auprès du gouvernement afghan pour lui apporter le soutien dont il a besoin, a rappelé le général McMaster. C'est vraiment difficile de bâtir une armée quand celle-ci doit en même temps combattre sur le terrain. L'armée afghane, les soldats afghans, méritent notre soutien et nous continuerons à leur apporter. »

Au total, 8 400 soldats américains sont déployés sous mandat de l'Otan dans le pays. Il en faudrait des milliers en plus, a fait savoir il y a quelques semaines le général Nicholson, le chef des forces américaines en Afghanistan.

Vers des négociations avec les talibans ?

Mais c'est au président Donald Trump de décider, rappelle le chef du Conseil national de sécurité américain, qui réaffirme la volonté des Etats-Unis de venir à bout de tous les insurgés dont les talibans à qui néanmoins la porte des négociations reste ouverte, indique le conseiller américain à la sécurité nationale :

« Les talibans doivent être vaincus. Ils peuvent être vaincus de nombreuses façons. Pour ceux qui sont prêts à la réconciliation, à rejoindre leurs frères afghans, afin de renforcer le gouvernement, mettre fin à la violence, ils peuvent participer au processus politique. Quant à ceux qui ne déposent pas les armes, « ceux-là seront vaincus sur le champ de bataille. »

Dans un contexte régional marqué des tensions régulières avec les voisins pakistanais et russe accusés de soutenir les talibans, le général encourage la voie diplomatique, six jours après une réunion à Moscou sur la sécurité en Afghanistan sans les Etats-Unis. Washington avait alors décliné l'invitation.

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