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Malaisie / Corée du Nord

Assassinat de Kim Jong-nam: un diplomate nord-coréen visé par la Malaisie

Au fur et à mesure que l'enquête avance, les relations se tendent entre la Malaisie et la Corée du Nord. Dix jours après l'assassinat du demi-frère du dirigeant nord-coréen à l'aéroport de Kuala Lumpur en Malaisie, deux Nord-Coréens sont suspectés d'être impliqués dans la mort de Kim Jong-nam.

Le chef de la police malaisienne Khalid Abu Bakar a annoncé ce mardi en conférence de presse ce mardi 21 février qu'un diplomate nord-coréen était suspecté d'être impliqué dans l'assassinat du demi-frère de Kim Jong-un.
Le chef de la police malaisienne Khalid Abu Bakar a annoncé ce mardi en conférence de presse ce mardi 21 février qu'un diplomate nord-coréen était suspecté d'être impliqué dans l'assassinat du demi-frère de Kim Jong-un. REUTERS/Athit Perawongmetha
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Avec notre correspondante à Singapour,  Margaux Bédé

Un diplomate nord-coréen est désormais dans le viseur des policiers malaisiens. Khalid Abu Bakar, le chef de la police malaisienne, a révélé ce mardi 21 février qu'il s'agirait de Hyon Kwang Song, 44 ans, deuxième secrétaire à l'ambassade nord-coréenne de Kuala Lumpur.

Un deuxième suspect a été identifié, Kim Uk-il, 37 ans, salarié de la compagnie aérienne nationale nord-coréenne Air Koryo. Selon Khalid Abu Bakar, les deux hommes se trouvent toujours en Malaisie. Le chef de la police a précisé avoir écrit à l'ambassadeur nord-coréen pour obtenir l'autorisation d'interroger les deux suspects. Avant d'ajouter que si l'ambassade ne coopère pas, la police délivrera un mandat d'arrêt.

Pyongyang réclame la libération de deux suspectes

Si la Corée du Nord n'a pour le moment pas réagi aux déclarations de la police malaisienne, elle a toutefois réclamé la libération des deux femmes suspectées d'avoir empoisonné le demi-frère du dirigeant nord-coréen. Pour la Corée du Nord, il ne peut pas s'agir d'un empoisonnement puisque les suspectes, qui ont été au contact du poison, sont toujours vivantes.

Concernant la cause de la mort, les autorités malaisiennes sont dans l'attente des résultats des examens post-mortem. L'arrêt cardiaque a toute fois été exclu. Au total 8 Nord-Coréens sont suspectés d'être impliqués dans la mort de Kim Jong-nam.

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