Comment le paludisme a disparu du Sri Lanka
Depuis trois ans, aucun nouveau cas de paludisme n’a été constaté sur la petite île de l’océan Indien, ce qui lui vaut d’être considérée comme « libérée du paludisme », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un succès dû aux infrastructures du pays, à la mobilisation de sa population, et surtout à son insularité.
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Le ministre de la Santé sri-lankais en a fait la déclaration ce mardi : le pays s’est « vu présenter le certificat de l'Organisation mondiale de la santé confirmant que le pays est libéré du paludisme ».
Au micro de RFI, Artur Scherf, chef d’une unité de l’Institut Pasteur sur le paludisme parle d’une « nouvelle extrêmement encourageante ». Selon lui, la situation du pays « est favorisée parce qu’il s’agit d’une île, cela contrôle la migration des personnes infectées ».
« Les progrès du Sri Lanka sont remarquables »
Artur Scherf souligne également que le Sri Lanka est avantagé dans la lutte contre le paludisme par rapport à l’Afrique grâce à la qualité de ses infrastructures, et à l’efficacité des vaccins sur sa population.
« Au milieu du XXe siècle, le pays était l’un des plus touchés par le paludisme », a expliqué le directeur régional de l'OMS, Poonam Khetrapal Singh. « Les progrès du Sri Lanka sont remarquables » dans la lutte contre la maladie, a-t-il ajouté.
L’organisation a aussi salué dans un communiqué les « actions ciblées » des dirigeants et des communautés locales, qui ont permis au pays de se « libérer » du paludisme.
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