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Chine

La Chine refuse l'escale à Hong Kong d'un navire militaire américain

Pékin vient de refuser d’autoriser l’escale à Hong Kong du porte-avions américain USS Stennis, qui est en ce moment en tournée en mer de Chine. Bien qu’aucune raison officielle n’ait été donnée, cette décision semble être un signe de l’impatience chinoise face à la présence accrue de la marine américaine dans la région et à l’approche du jugement de la cour d'arbitrage de La Haye sur une plainte déposée en octobre dernier par les Philippines contre la Chine sur l’un de ces contentieux territoriaux.

Le porte-avions américain USS Stennis s'est vu refuser l'autorisation de faire escale à Hong Kong par les autorités chinoises, le 29 avril 2016.
Le porte-avions américain USS Stennis s'est vu refuser l'autorisation de faire escale à Hong Kong par les autorités chinoises, le 29 avril 2016. REUTERS/U.S. Navy
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Avec notre correspondante à Hong KongFlorence de Changy

Le porte-avions américain à propulsion nucléaire, le USS Stennis, de la classe Nimitz, devait faire une escale de 4 jours en fin de semaine prochaine à Hong Kong. L’occasion pour ses quelque 6 000 marins de mettre pied à terre et de se distraire. Hong Kong est l’une des escales préférées des marins américains. Mais le porte-avions va finalement continuer sa route.

Cette décision, de toute évidence politique, illustre la tension croissante entre les Etats-Unis et la Chine, qui rivalisent d’influence dans la région, notamment depuis que Pékin revendique, de manière de plus en plus affirmée, sa souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud, et rejette les revendications du Vietnam, des Philippines, de Taiwan, de Malaisie et de Brunei sur certains îlots ou archipels.

Pourtant, vendredi matin, un autre porte-avion américain, le USS Blue Ridge a lui bien amarré à Kennedy Town, à l’ouest de l’île de Hong Kong. Mais le porte-avions Stennis aurait particulièrement agacé Pékin, car le chef d’état-major américain Ash Carter s’est personnellement rendu à bord il y a quinze jours en compagnie de son homologue philippin, non loin d’un archipel occupé par la Chine et revendiqué par les Philippines. Un petit pied de nez auquel Pékin répond aujourd’hui en refusant l’escale du Stennis à Hong Kong.

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