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ONU / Conseil de Sécurité

ONU: affluence record au débat mensuel du Conseil de sécurité

Affluence record, hier, jeudi 9 janvier 2020, à New York au débat mensuel du Conseil de sécurité de l’ONU sur le respect de la « Charte des Nations unies ». C’est une pratique devenue tradition : chaque mois, le pays présidant le Conseil choisit un thème sur lequel les 193 pays membres des Nations unies peuvent intervenir.

Le Conseil de sécurité de l'ONU (image d'illustration).
Le Conseil de sécurité de l'ONU (image d'illustration). Manuel ELIAS / UNITED NATIONS / AFP
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Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

Pour marquer l’entrée dans l’année du 75e anniversaire de l’organisation, le Vietnam a décidé de faire débattre sur le respect de la « Charte », ce texte fondateur, qui codifie les grands principes des relations internationales. C’était aussi la première fois que Iran et États-Unis se rencontraient dans un cadre officiel depuis les tirs de Téhéran sur des bases américaines en Irak.

L'attachement au multilatéralisme

Ce sont 111 pays qui ont souhaité intervenir dans le débat à propos de la « Charte de l’ONU », en grande majorité pour y affirmer leur attachement au multilatéralisme. C’est un record qui montre bien que les diplomates aimeraient que l’Organisation cesse d’être prise en otage par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, dont les désaccords tendent à cristalliser les conflits qu’on leur demande d’arbitrer.

Juste au début de la conférence, les quinze membres du Conseil ont rappelé leur « attachement au droit international ». D’autres pays ont regretté le manque d’action du Conseil en lui rappelant que les textes lui permettaient d’être plus interventionniste, comme dans la crise du génocide des Royingyas en Birmanie par exemple. Enfin, certains ont pointé du doigt des manquements, et ont ainsi accusé les États-Unis de se soustraire à leurs obligations de « pays hôte », en refusant de délivrer certains visas dans les temps.

Iran : la thèse du missile

Cette semaine, alors en pleine escalade entre Washington et Téhéran, l’administration Trump avait botté en touche la demande du ministre iranien des Affaires étrangères de venir au siège de l’ONU. L’indignation internationale s’est quelque peu tassée au fil du débat hier, alors que des éléments commençaient à indiquer qu’un tir de missile serait peut être à l’origine du crash aérien à Téhéran.

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