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La revue de presse des Amériques

A la Une: «Impeached», la mise en accusation de Donald Trump

Le président des États-Unis Donald Trump.
Le président des États-Unis Donald Trump. REUTERS/Yuri Gripas/File Photo
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Les Unes se ressemblaient toutes ce jeudi matin. Le même titre écrit en lettres majuscules sur la manchette du Washington Post, du Dallas Morning News ou du Boston Globe : « Impeached », « Destitué ». Le vote de la Chambre des représentants laissera une tache indélébile sur la présidence de Donald Trump, écrit le Washington Post.

4 leçons de la mise en accusation

Selon le quotidien américain, on peut tirer 4 leçons de la mise en accusation : « c’était un vote qui suivait les lignes partisanes. Un vote qui illustrait la totale soumission des Républicains au président. Un vote qui met les Démocrates face à un défi, à savoir comment garder la main sur le processus qui, une fois arrivé au Sénat, pourrait échapper à leur contrôle. Et, conclut le Washington Post, le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise en accusation n’a pas bouleversé le président. Au contraire. Sa popularité, certes pas très élevée, tourne autour de 43 % et a augmenté par rapport au début de l’année. Il est le troisième président de l’histoire des États-Unis à être confronté à un procès en destitution, et malgré cela, il a une réelle chance d’être réélu. »

La procédure de destitution ne facilite pas les choses pour les démocrates

Selon le journal canadien Le Devoir, la démarche des Démocrates relève en bonne partie d’un « spectacle politique ultrapartisan ». Le quotidien poursuit : « Elle ne règle pas la question de savoir comment chasser Donald Trump du pouvoir en novembre prochain. Le fait est que les Américains, manifestations à l’appui, sont divisés sur la procédure en destitution et que les démocrates apportent en vérité de l’eau au moulin du président dans ses attaques contre "l’État profond" et l’establishment honni. Donald Trump, sa présidence ubuesque et tous ces élus républicains qui le soutiennent aveuglément, sont l’expression aboutie d’une démocratie américaine en mauvaise santé. Le Parti démocrate a d’importantes responsabilités dans cette détérioration ; obliquement, le procès qui est fait au président est donc aussi le sien. Comment réparer cette démocratie ? Vaste chantier », conclue Le Devoir.

Mandat d'arrêt à l'encontre d’Evo Morales

L’ancien président bolivien, exilé en Argentine, est accusé de sédition et de terrorisme par la justice de son pays. Il n’a pas tardé à réagir : « Ça ne me fait pas peur. Tant que je serai en vie, je vais continuer avec encore plus de force le combat politique et idéologique pour une Bolivie libre et souveraine. » C’est en Une du journal La Razon qui rappelle que l’ancien président avait plusieurs fois manifesté sa volonté de rentrer en Bolivie. Non pas pour être candidat à l’élection présidentielle mais pour faire campagne. D’ailleurs son parti, le MAS, l’a déjà désigné comme chef de sa campagne électorale.

Au Chili, les députés ouvrent la voie vers le référendum sur une nouvelle Constitution

Deux mois après le début des manifestations contre le gouvernement qui ont plongé le pays dans la plus grande crise sociale depuis le retour à la démocratie, les députés ont donc initié le processus de la Constituante. Le référendum sur la nouvelle constitution doit avoir lieu en avril prochain. En revanche, deux propositions soumises par l’opposition n’ont pas été adoptées par la majorité des députés, à savoir la parité et l’égalité entre femmes et hommes, et des sièges réservés aux élus autochtones. Ces dispositions feront l’objet d’un vote ultérieurement. C’est à la Une du journal La Tercera.

Keiko Fujimori prend sa retraite politique

Retraite provisoire ou définitive, le temps le dira. Officiellement, la cheffe du parti Fuerza Popular, accusée de corruption dans le scandale Odebrecht, a déclaré faire une pause politique. C’est la Une du journal El Comercio. Elle vient de sortir de la prison où elle a passé un an en détention préventive. Elle risque d’ailleurs de retourner derrière les barreaux. Keiko Fujimori se dit inquiète pour ses deux filles. « Elle joue sur les sentiments pour séduire l’opinion publique à défaut de pouvoir la convaincre avec des arguments politiques », estime un politologue interviewé par El Comercio.

La militarisation des écoles au Brésil

Près d’un an après l’arrivé au pouvoir du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, l’enseignement scolaire se militarise. C’est ce que rapporte Folha de Sao Paulo. Dans l’État de Bahia, dans le nord-est du Brésil, 83 municipalités ont adopté le modèle « militaire » pour leurs écoles. Les classes débutent donc avec le salut militaire. Les élèves doivent se présenter débout en rang pour écouter l’hymne national et un soldat passe devant eux pour vérifier leurs posture. C’est un reportage photo à lire dans la Folha de Sao Paulo.

Les pourparlers inter-haïtiens dans l’impasse

L’éditorial du Nouvelliste est consacré aux pourparlers inter-haïtiens, dont l’objectif est de trouver une issue concertée à la crise politique. Après deux jours de consultations, il n’y pas encore de résultat, explique Frantz Duval, rédacteur en chef du journal.

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