Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

À la Une: le président haïtien veut lutter contre l'insécurité

Manifestation dans les rues de Port-au-Prince pour demander la démission du président Jovenel Moïse.
Manifestation dans les rues de Port-au-Prince pour demander la démission du président Jovenel Moïse. REUTERS/Jeanty Junior Augustin
Publicité

En Haïti, le président Jovenel Moïse affiche sa volonté de lutter contre l’insécurité. Il faut dire que le chef de l’État est sous pression. Des gangs armés ont su tirer profit de la crise socio-politique qui secoue Haïti depuis trois mois pour imposer leur loi dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, mais également dans de nombreux départements de province. Toutes les semaines des Haïtiens meurent sous les balles des gangs. Et ce week-end, un couple de Français a été abattu par des individus circulant à moto. Dans ce contexte, Jovenel Moïse a rencontré hier le Conseil supérieur de la police nationale d’Haïti afin de « définir de nouvelles stratégies pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays », rapporte Haiti Press Network. Mais au-delà de cette annonce, aucun détail concernant ces éventuelles nouvelles stratégies du gouvernement ou des forces de l’ordre n’a été communiqué.

La situation en Haïti commence aussi à inquiéter l’administration Trump

« Les Américains ne peuvent pas prendre le risque que la situation se dégrade davantage », déclare une source anonyme dans les colonnes du Nouvelliste. « Avec -1,2 % de croissance du PIB en 2019, selon le récent communiqué du FMI, et une crise humanitaire importante, les candidats à l’exode » seront de plus en plus nombreux. Une augmentation du nombre « de boat-people dans la mer des Caraïbes et possiblement sur les côtes de la Floride représente un risque électoral trop important pour Donald Trump », note le quotidien.

C’est la raison pour laquelle les États-Unis dépêchent une nouvelle mission en Haïti. Après l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Kelly Craft, la semaine dernière, ce sera au tour de David Hale, numéro 3 du Département d’État de tenter début décembre « d’encourager les leaders haïtiens à mettre en place un gouvernement » et ceci avant la fin de l’année, écrit Le Nouvelliste. Mais depuis trois mois, le pouvoir et l’opposition campent chacun sur leurs positions, fait remarquer le journal haïtien dont l’éditorialiste se pose d’ores et déjà la question de savoir si « le gouvernement américain dispose d’un plan B en cas d’échec de la mission ».

Pour la première fois depuis 11 ans la Bolivie nomme un ambassadeur aux États-Unis

En Bolivie, le gouvernement intérimaire a nommé hier un ambassadeur aux États-Unis. C’est la première fois depuis onze ans. « La ministre des Affaires étrangères a nommé à ce poste Walter Oscar Serrate Cuellar qui a été ambassadeur, puis représentant permanent de la Bolivie auprès des Nations unies », annonce La Razon. Le journal rappelle qu’en 2008 « Evo Morales avait expulsé l’ambassadeur des États-Unis, l’accusant d’ingérence dans les affaires internes du pays. Washington avait répliqué en expulsant l’ambassadeur bolivien ».

La nomination de Walter Oscar Serrate Cuellar doit encore être approuvée par le Sénat où le MAS, le parti de l’ancien président Evo Morales, est majoritaire. Beaucoup de commentateurs voient en tout cas aujourd’hui dans cette nomination un signal : celui d’un gouvernement bolivien intérimaire soucieux d’opérer une rupture nette avec la politique étrangère de l’ancien chef d’État socialiste. « Vouloir normaliser les relations diplomatiques avec Washington n’est pas seulement un geste en direction des États-Unis, mais aussi un signal fort adressé à l’ensemble de la communauté internationale », commente le quotidien El Deber. « Le gouvernement de Jeanine Áñez a beau insister sur son caractère transitoire, sur la scène internationale il tente d’apporter rapidement des changements », conclut de son côté El Pais.

Texas : au moins trois blessés et de nombreux dégâts après explosion d’une usine chimique

L’explosion a eu lieu à Port Neches, située à 130 kilomètres à l’est de Houston. « Les riverains de l’usine TPC, qui produit le gaz inflammable butadiène, ont été réveillés par l’onde de choc qui a soufflé les vitres des maisons et qui a envoyé une immense boule de feu orange dans le ciel », rapporte le New York Times. Selon les informations du journal, les autorités ont évacué les alentours de l’usine dans un rayon de 800 mètres. Le personnel de l’entreprise a été également évacué. Les pompiers sont actuellement sur place. « La direction de l’usine a fait savoir que l’objectif était d’assurer la sécurité des membres des secours et de minimiser l’impact sur l’environnement  », précise le New York Times.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.