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La revue de presse des Amériques

À la Une: Haïti, les circonstances du couple français tué par balle restent floues

C'est dans la commune de Delmas (photo), à Port-au-Prince que le couple de Français a été tué par balle, le 24 novembre 2019. (image d'illustration)
C'est dans la commune de Delmas (photo), à Port-au-Prince que le couple de Français a été tué par balle, le 24 novembre 2019. (image d'illustration) Valerie Baeriswyl/AFP
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Un couple français a été tué par balle dimanche en fin d’après-midi à Delmas, commune située dans l’arrondissement de Port-au-Prince, alors qu’il venait d’arriver dans la capitale haïtienne. Les deux victimes étaient originaires de l’Ardèche, dans le sud de la France. Elles étaient venues en Haïti pour rencontrer pour la première fois les deux enfants haïtiens qu’ils allaient adopter. Les précisions de Gotson Pierre, rédacteur en chef de l’agence haïtienne Alterpresse.

03:08

Gotson Pierre, rédacteur en chef de l’agence haïtienne Alterpresse

Stefanie Schüler

États-Unis : la Maison Blanche doit respecter les assignations du Congrès

Aux États-Unis une juge de la Cour fédérale de Washington a affirmé hier que les hauts responsables et ex-employés de la Maison Blanche doivent se plier aux convocations du Congrès. La décision de Ketanji Brown Jackson est à la Une de nombreux journaux outre-Atlantique aujourd’hui. Elle concerne l’ancien avocat de la Maison Blanche, explique ce matin le Washington Post. Donald McGahn a été l’un des témoins-clés du procureur spécial Robert Mueller qui avait enquêté pendant deux ans sur l’ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016 et sur les soupçons d’entrave à la justice visant Donald Trump dans cette affaire. L’avocat de la Maison Blanche « avait reçu une assignation à comparaître devant la Chambre des représentants ». Mais le président avait usé de ses prérogatives pour empêcher Donald McGahn de témoigner, rappelle le journal. « Personne n’est au-dessus des lois », écrit la juge dans son argumentaire de 120 pages. « Les présidents ne sont pas des rois », une phrase qui se trouve en Une du journal USA Today aujourd’hui.

Ce jugement, alors qu’il concerne l’enquête Mueller, risque en effet d’avoir des conséquences sur la procédure d’impeachment. Puisque « la juge a déclaré qu’il s’appliquait également aux personnes ayant travaillé sur des questions de sécurité nationale ». On pense bien évidemment tout de suite à John Bolton, souligne le New York Times. Cet ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump « a fait savoir qu’il disposait d’informations importantes sur l’affaire ukrainienne au cœur de la procédure de destitution. John Bolton a lui aussi reçu une assignation à témoigner devant la Commission de la Chambre et a lui-même fait appel à la justice pour qu’elle décide si oui ou non il doit se plier à cette assignation. Nous sommes là face à un test judiciaire sans précédent dans l’histoire de notre Constitution », commente de son côté le Los Angeles Times. Est-ce qu’un ordre présidentiel vaut plus qu’une assignation de la Chambre des représentants ? Ou pour le formuler autrement : « Est-ce que la séparation des pouvoirs est encore garantie aux États-Unis », conclut le quotidien. Le ministère américain de la Justice a fait savoir qu’il allait faire appel de la décision de la juge fédérale.

Pérou : la Cour constitutionnelle se prononce en faveur de la libération de Keiko Fujimori

La cheffe de file du parti d’opposition Fuerza Popular et ex-candidate aux élections présidentielles de 2011 et 2016 se trouve actuellement en détention préventive depuis un an dans l’attente de son procès pour corruption. Elle est accusée d’avoir reçu des fonds du géant brésilien du bâtiment Odebrecht pour sa campagne électorale de 2011. « Le président de la Cour constitutionnelle a d’ailleurs fait savoir que la décision des juges ne concernait pas le fond de l’affaire qui fait toujours l’objet d’une enquête judiciaire », souligne La Republica.

Ce qui n’a pas empêché des dizaines de sympathisants de Keiko Fujimori de se rassembler devant la prison pour femme de Chorrillos, dans le sud de la capitale Lima, pour fêter l’annonce de la libération de leur championne, rapporte le journal Correo.

Mais la décision de la plus haute instance judiciaire du pays a aussi suscité la colère de nombreux Péruviens. Hier soir, plusieurs partis politiques et organisations sociales et étudiantes ont appelé à une grande manifestation place San Martin en plein cœur de Lima. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, rapporte El Comercio.

Colombie : la mort d’un jeune manifestant de 18 ans suscite une vive émotion

Dilan Cruz est décédé hier soir. Il avait été gravement blessé à la tête lors des manifestations de ce week-end par une cartouche de gaz lacrymogène tirée par un policier antiémeute, rappelle El Espectador. Semana souligne que le jeune homme était devenu « le symbole du mouvement de contestation colombien » : « Dilan a été blessé alors qu’il marchait avec des centaines d’autres étudiants pour réclamer un pays et un avenir meilleurs. Muni d’une pancarte, élevant sa voix, il ne voulait que se faire entendre par le gouvernement », raconte l’hebdomadaire colombien. L’annonce de sa mort a suscité des veillées et des concerts de casseroles à travers de nombreuses villes colombiennes hier soir, écrit encore El Espectador. Le président colombien, Ivan Duque, dont la politique est vivement critiquée par les manifestants, dit sur Twitter « regretter profondément la mort de Dilan Cruz » et il présente « ses condoléances à sa famille ».

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