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la revue de presse des Amériques

À la Une: présidentielle en Uruguay, le résultat se fait attendre

Le candidat de centre-droit Luis Lacalle Pou accompagné de sa femme arrive pour l'instant en tête de l'élection avec 30 000 voix d'avance sur son concurrent de gauche Daniel Martinez. (Photo du 25/11/2019 à Montevideo)
Le candidat de centre-droit Luis Lacalle Pou accompagné de sa femme arrive pour l'instant en tête de l'élection avec 30 000 voix d'avance sur son concurrent de gauche Daniel Martinez. (Photo du 25/11/2019 à Montevideo) REUTERS/Mariana Greif
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Le résultat du second tour de l’élection présidentielle en Uruguay est tellement serré que le Tribunal électoral a décidé de procéder à un nouveau décompte complet des bulletins. Cette vérification pourrait prendre plusieurs jours, ont prévenu les autorités. Le résultat définitif sera connu d'ici vendredi, annonce le site d'informations La Red 21. Pour l'instant seules 30 000 voix séparent le candidat de centre-droit Luis Lacalle Pou, qui arrive en tête, et son concurrent de gauche, Daniel Martinez, candidat du parti au pouvoir Frente Amplio.

Mais ce second tour qui se joue dans un mouchoir de poche est déjà un véritable événement. Luis Lacalle Pou était en effet le favori de ce scrutin. L’héritier d'une dynastie politique uruguayenne « se dit convaincu d'avoir remporté le scrutin », note El Observador. Mais « comme son concurrent n'a pas reconnu sa défaite, et que le Tribunal électoral souhaite procéder à une vérification complète des bulletins, Luis Lacalle Pou va devoir prendre son mal en patience et appelle au calme ».

De son côté, le candidat du Frente Amplio, Daniel Martinez, a déclaré devant une foule de sympathisants euphoriques que durant ce scrutin « l'impossible a été rendu possible », rapporte El Pais. Ce quotidien semble par ailleurs convaincu de la victoire finale de Luis Lacalle Pou, qu'il qualifie de « président quasi élu ».

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Bolivie : la présidente par intérim promulgue une loi qui lance un nouveau processus électoral

« Le texte contient 12 articles. Il annule le scrutin contesté du 20 octobre. Dans les vingt jours à venir seront désignés les sept membres du Tribunal suprême électoral. Une fois nommés, ils décideront de la date des nouvelles élections qui doivent se tenir dans un délai maximal de 120 jours », résume El Diario. Autre point notable de cette loi : toute personne ayant déjà exercé deux mandats consécutifs n'est pas autorisée à se représenter. L'ancien président Evo Morales, aujourd'hui en exil au Mexique, ne peut donc pas être candidat.

Avant sa promulgation, ce texte avait été adopté par les deux chambres du Parlement bolivien, où le MAS, le parti d'Evo Morales, est pourtant majoritaire. Ce fait est pointé par le quotidien La Razon qui voit là la preuve qu'une partie du Mouvement pour le socialisme est « prêt à tourner la page Evo Morales pour aller de l'avant ». Pour le journal Cambio, pourtant proche de l'ancien président socialiste, « la promulgation de la loi, qui ouvre la voie à de nouvelles élections générales, de même que le dialogue avec les secteurs sociaux et la levée des blocages, contribuent de manière décisive à la pacification et à la réconciliation du pays ».

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Colombie : Ivan Duque lance un dialogue national

En Colombie, le président Ivan Duque est confronté à des manifestations d'ampleur inédite depuis quatre jours. Sous pression, le chef de l'État a lancé hier un dialogue national. « Voici donc la stratégie du gouvernement colombien pour colmater les inégalités sociales », lance El Espectador. Selon le président, cette concertation sera ouverte à l'ensemble de la population qui pourra présenter jusqu'en mars prochain des propositions autour de cinq grands thèmes : « croissance équitable de l'économie, lutte contre la corruption, renforcement de l'enseignement public, ainsi que paix et environnement  ».

Cette démarche du chef de l’État ne convainc pas tout le monde. Le journal El Tiempo par exemple souligne aujourd'hui ce qu'il qualifie d' « approche hasardeuse » du chef de l'État. « Ivan Duque sait-il exactement avec qui il va parler, de quels thèmes exactement il sera question et dans combien de temps il pourra annoncer les résultats de ce dialogue ? », s'interroge l'éditorialiste. Face à la contestation, le gouvernement « se montre incapable de définir les choses de manière claire. Pour sortir du chaos c'est pourtant de cela que nous avons besoin : d'objectifs clairement définis ».

De son côté le syndicat Centrale unitaire des travailleurs a appelé les Colombiens à une nouvelle journée de mobilisation ce lundi car « concrètement, le gouvernement n'a résolu aucun des motifs de la contestation », rapporte El Espectador.

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