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Bolivie

Bolivie: les pro-Morales empêchés de manifester à Cochabamba

La tension est toujours vive entre pro et anti-Evo Morales, le président poussé à la démission dimanche dernier et aujourd’hui en exil au Mexique. Dans le centre du pays, les partisans de l’ancien chef de l’État n’ont finalement pas pu entrer dans la ville de Cochabamba ce jeudi. Ils entendaient, entre autres, y contester la légitimité de la nouvelle présidente par intérim Jeanine Añez.

Un homme marche dans la rue au Prado de Cochabamba, Bolivie, 13 novembre 2019.
Un homme marche dans la rue au Prado de Cochabamba, Bolivie, 13 novembre 2019. REUTERS/David Mercado
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Avec notre envoyée spéciale à Cochabamba, Marie Normand

Ils avaient promis un grand rassemblement sur la place de l’indépendance de Cochabamba. Ils ont finalement dû rebrousser chemin à une quinzaine de kilomètres de la ville. Des milliers de partisans du MAS, le parti de l’ancien président Evo Morales, étaient venus réclamer le retour de leur dirigeant. Pour la plupart, des cultivateurs de feuille de coca du Chapare, tout proche, venus à bord de plusieurs dizaines de bus et de camions. Ils ont été accueillis par un imposant dispositif de sécurité. L’armée et la police s’étaient déployées à toutes les entrées de la ville, tout comme des groupes d’autodéfense.

Une grande partie de la population, surtout la population rurale et péri-urbaine, tente d’entrer dans les villes pour manifester. Mais la police et les militaires tentent de les faire taire et ne leur permettent pas de mener à bien ces manifestations.

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Andres Huanca, membre d'un groupe affilié au MAS, dénonce une «stratégie» des nouvelles autorités pour faire taire la contestation

Marie Normand

L’annonce de la possible arrivée de ces manifestants avait provoqué beaucoup d’inquiétude à Cochabamba. Les administrations et les écoles avaient fermé leurs portes. Certains commerces avaient pris soin de protéger leurs fenêtres et la plupart des habitants ont préféré rester chez eux. 

S’ils n’ont pas pu entrer dans la ville ce jeudi, les partisans d’Evo Morales ont les moyens de l’encercler. Les barrages sur les principales routes qui mènent à Cochabamba ont été renforcés, par les producteurs de feuille de coca mais aussi par certains syndicats miniers qui ont rejoint le mouvement.

►À lire aussi : À la Une: Jeanine Anez, présidente par intérim en Bolivie

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