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Revue de presse des Amériques

À la Une: début des auditions publiques a la Chambre des représentants

Les premières auditions publiques dans le cadre de l'enquête préalable à une éventuelle procédure de destitution de Donald Trump ont débuté ce mercredi 13 novembre à Washington.
Les premières auditions publiques dans le cadre de l'enquête préalable à une éventuelle procédure de destitution de Donald Trump ont débuté ce mercredi 13 novembre à Washington. © REUTERS/Jonathan Ernst
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« Les premières auditions publiques en vue d’une destitution depuis 20 ans », titre le site d’information The Hill. Grâce à un « témoin star », l’accusation portée par les Démocrates contre Donald Trump a été présentée devant un large public, écrit le New York Times. Car c’est là l’objectif des Démocrates, poursuit le journal, faire comprendre aux Américains qu’il n’agit pas d’un débat abstrait sur la politique étrangère de leur pays mais d’une affaire qui constitue un crime. Pour les Républicains, la stratégie est tout autre : montrer à l’opinion publique qu’il n’y a aucune raison de destituer le président.

Un impact incertain sur l’opinion publique

Il n’est pas sûr que ce premier jour d’auditions ait pu changer les opinions des uns et des autres. Surtout pas au sein du Congrès, écrit le New York Times selon lequel ces auditions n’ont pas poussé les Américains à tout laisser tomber pour regarder les témoignages diffusés en direct à la télévision comme cela fut le cas lors de l’affaire Watergate.

Les audiences publiques ont eu effectivement un vrai impact lors de l’enquête à l’encontre du président Richard Nixon. C’est ce qu’écrit le journal canadienLe Devoir selon lequel les audiences avaient donné un nouveau rythme à la procédure en convainquant, entre autres, plusieurs républicains de la culpabilité du président. Concernant l’affaire ukrainienne, les Républicains s’affichent pour l’instant unis, écrit Le Devoir.

Un gouvernement de transition en Bolivie

La présidente par intérim, Jeanine Anez a présenté mercredi 13 novembre 2019 son gouvernement de transition. « Un gouvernement de rencontre, de dialogue et de réconciliation, un gouvernement qui ne veut pas revenir en arrière », a-t-elle déclaré dans une allocution lors de la prestation de serment de son cabinet. C’est en Une du journal El Deber. L’un des postes clé, le ministre de la présidence revient à un proche de Luis Fernando Camacho, l’un des chefs de l’opposition qui était, avec d’autres, à l’origine du mouvement de contestation contre l’ancien président Evo Morales.

Un autre nouveau ministre, à peine nommé, fait déjà parler de lui. « Nous allons à la chasse de Juan Ramon Quintano et de Raul Garcia Linera », a déclaré le nouveau ministre du gouvernement, Arturo Murillo. Cette phrase a retenu l’attention du journal argentin Clarin. Il s’agit en fait de deux proches de l’ancien président d’Evo Morales qu’Arturo Murillo souhaite arrêter. Il en a donné l’ordre à la police car il accuse ces deux hommes d’être responsables « avoir incité le pays à se mobiliser contre le gouvernement de Jeanine Anez »

Le retour de la Bible

C'est avec deux exemplaires de la Bible en mains que la sénatrice de droite Jeanine Añez a pris ses fonctions à la présidence par intérim de la Bolivie. Ce qui selon le journal en ligne brésilien Nexo met en évidence la poussée des chrétiens évangélistes sur la scène politique de ce pays d'Amérique du Sud.

Il faut dire que jusqu'à l'arrivée au pouvoir en 2006 d'Evo Morales, la tradition voulait que les présidents et les ministres jurent sur la Bible en prenant leurs fonctions. Mais Evo Morales, grand admirateur du révolutionnaire Ernesto « Che » Guevara et athée, a mis fin à ce rituel lors qu’il est arrivé au pouvoir.

Pour le site d’information Nexo, le retour de la Bible dans l’arène politique illustre en tout cas une « offensive conservatrice, menée par des groupes chrétiens et évangélistes ». Une religion qui ne « séduit pas seulement la minorité blanche, d’ascendance européenne mais aussi une partie de la population indienne », majoritaire en Bolivie

Haïti : Le massacre de la Saline, l’enquête piétine

Comme tous les jeudis, nous parlons de de la Une du journal Le Nouvelliste avec son rédacteur en chef Frantz Duval. Il évoque d’abord le massacre de la Saline, c’était il y a un an. Et l’enquête est toujours dans l’impasse. Autre sujets abordés : l’opposition qui se cherche et l’économie dont les chiffres sont au rouge.

04:13

Frantz Duval

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