Accéder au contenu principal
Venezuela/Brésil

Marée noire: la PDVSA rejette les accusations de Brasilia

Au Venezuela, la PDVSA, la compagnie pétrolière publique, nie être à l’origine de la mystérieuse marée noire qui touche le nord-est du Brésil. Mercredi, le ministre brésilien de l’Environnement a dit que le pétrole qui a souillé 130 plages du pays est « très probablement » d’origine vénézuélienne. « Une accusation infondée » selon Caracas qui affirme n’avoir été informé d’aucun incident, ni sur ses pétroliers ni dans ses champs offshore.

Les galettes de pétrole, qui ont commencé à apparaître début septembre, ont été repérées sur au moins 2000 km le long de la côte atlantique brésilienne.
Les galettes de pétrole, qui ont commencé à apparaître début septembre, ont été repérées sur au moins 2000 km le long de la côte atlantique brésilienne. REUTERS/Alisson Frazao
Publicité

Avec notre correspondant à Caracas, Benjamin Delille

Dans son communiqué, la PDVSA dit rejeter « catégoriquement » les accusations du ministre brésilien de l’Environnement. Mercredi, Ricardo Salles assurait devant une commission parlementaire que le pétrole en question venait, « très probablement » du Venezuela. Il s’est appuyé sur un rapport de Petrobras, la compagnie pétrolière brésilienne, selon lequel les échantillons collectés sur les plages présentent « des similitudes avec le pétrole vénézuélien ».

Ces galettes de pétrole ont commencé à apparaître début septembre. Elles ont touché neuf États brésiliens et l’équivalent de 2000 km de côtes. L’enquête se penche pour l’instant sur tous les pétroliers ayant navigué à proximité des côtes brésiliennes dernièrement.

Mais la PDVSA dit n’avoir reçu aucun rapport d’avarie de ses pétroliers ni de ceux de ses clients dans la zone. Elle ajoute « qu’il n’existe aucune évidence d’une quelconque fuite de brut sur les champs pétroliers du Venezuela » comme l’ont laissé entendre les autorités brésiliennes.

Pourtant, le président brésilien Jair Bolsonaro en est certain, il s’agit « d’un acte criminel », et il dit n’avoir aucun doute sur le pays à la manœuvre.

À noter que le Venezuela est aussi accusé par le président équatorien Lenin Moreno, d’avoir fomenté les troubles qui frappent actuellement le pays. Sept gouvernements, dont celui du Brésil, l’ont soutenu en accusant Caracas de tout faire pour « déstabiliser les gouvernements démocratiques » de la région.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.