La Syrie exige le retrait des troupes US et turques, et menace
Sans grande surprise, le ministre des Affaires étrangères syrien a prévenu l’Assemblée générale des Nations unies ce samedi que son pays n’accepterait plus de présence militaire étrangère dans son pays.
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Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
Walid al-Moualem a expliqué que pour Damas, la présence militaire américaine et turque dans le nord du pays était illégale, et qu’il fallait que les forces occupantes quittent la Syrie immédiatement. Sans cela, a-t-il prévenu devant l’hémicycle clairsemé de l’Assemblée générale, Damas qui a repris le contrôle de quasi tout le pays se réservait le droit de riposter.
Rien de neuf
Rien de nouveau dans le discours du régime de Bachar el-Assad - une ligne répétée sans cesse à l’ONU par l’intermédiaire de son représentant permanent syrien, soutenu par la Russie, durant ces huit années de guerre civile.
Un contraste tout de même avec le discours tenu quelques minutes plus tôt, à la même tribune, par le représentant du Vatican. Le cardinal Pietro Parolin a imploré la communauté internationale de « mettre fin à la souffrance de tant de gens » en Syrie.
Treizième veto
La semaine dernière, Allemagne, Koweït et Belgique avaient demandé au Conseil de sécurité de voter un cessez-le-feu immédiat dans la province disputée d’Idleb. La Russie, soutenue par la Chine, y a opposé son veto, son 13e blocage à une résolution sur la Syrie depuis le début du conflit.
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