500 000 hectares de forêt partis en fumée dans l’est de la Bolivie
La forêt amazonienne brûle au Brésil. De l’autre côté de la frontière en Bolivie, ce sont aussi pas moins d’un demi-million d’hectares qui ont disparu durant ces dernières semaines. Une perte inestimable pour la faune et la flore exceptionnelle du pays, qui lutte pour maitriser les flammes.
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Avec notre correspondante en Bolivie, Alice Campaignolle
Ce sont trois foyers d’incendie qui se sont ravivés ces dernières heures dans la région de Santa Cruz (est) près de la frontière avec le Paraguay. Alors que le président Evo Morales avait affirmé, il y a quelques jours, que les feux étaient maitrisés, les vents violents de la saison ont fait repartir les flammes.
Si des centaines de militaires et de volontaires sont sur place pour aider à éteindre les incendies, ce n’est pas suffisant et le gouvernement, après avoir créé un cabinet d’urgence environnemental, a annoncé l’arrivée d’un Boeing 747 Super Tanker qui pourra, peut-être, gérer la catastrophe depuis le ciel.
Pour le moment ce sont 500 000 hectares de forêt qui sont partis en fumée, l’équivalent de deux fois l’île de Réunion. Ces feux sont dus au « chaqueo », la culture sur brûlis, utilisée pour nettoyer et fertiliser des terrains destinés à l’agriculture et l’élevage. Une technique très controversée et peu contrôlable, mais qui ne semble pas être condamnée par le président Evo Morales, qui a affirmé « mais si nous ne brûlons pas, comment allons-nous cultiver ? »
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