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La revue de presse des Amériques

À la Une: Mauricio Macri suspend la TVA sur des aliments de base en Argentine

Le président argentin Mauricio Macri lors d'une conférence de presse à Buenos Aires, en Argentine, le 12 août 2019.
Le président argentin Mauricio Macri lors d'une conférence de presse à Buenos Aires, en Argentine, le 12 août 2019. REUTERS/Agustin Marcarian/File Photo
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Sous pression, le président et candidat à sa réélection Mauricio Macri multiplie les gestes en faveur du pouvoir d’achat. Après la hausse du salaire minimum, les primes ponctuelles, les réductions d'impôts et le gel du prix de l'essence, le gouvernement suspend la TVA sur des aliments de base. Le journal Clarin énumère les produits concernés, dont l’huile de tournesol, le maïs, le riz, le pain ou encore la farine de blé. « Ma seule priorité est de m’occuper des Argentins et de les soulager », explique le président dans un message vidéo publié également par le journal Clarin sur son site internet. L’objectif de ces mesures d’urgence qui seront appliquées jusqu’à la fin de l’année, c’est de contrebalancer les effets de l’inflation. Depuis le début de l’année, le prix des aliments a augmenté de plus de 50%, rappelle le quotidien La Nacion.

Macri pourra-t-il remonter dans les sondages ?

Le journal Pagina 12 en doute. Le président cherche désespérément à renouer le contact avec les électeurs, écrit le quotidien de gauche. Il n’hésite pas à lancer des mesures qui sont un copié-collé des décisions défendues par l’opposition. Et que Macri a vivement critiqué il n’y a pas si longtemps. Pagina 12 représente le président en Che Guevara, avec comme devise : « Hasta la eleccion siempre » - « Jusqu’à l’élection, toujours ».

La Norvège bloque l’aide destinée à la forêt amazonienne

C’est un sujet à la Une de la presse brésilienne. La Norvège, le principal bailleur de fonds pour la protection de l’Amazonie suspend le paiement de 30 millions d'euros. Oslo accuse Brasilia de ne « plus souhaiter arrêter la déforestation ». En fait, le gouvernement de Jair Bolsonaro a souhaité modifier le fonctionnement du fond destiné à préserver la forêt amazonienne, souligne Carta Capitale. Mais la Norvège et l’Allemagne, autre bailleur important, ne l’ont pas accepté. L’Allemagne, qui a également bloqué ses versements, pour un total de 35 millions d’euros. Selon les derniers chiffres de l'Institut national de recherche spatiale brésilien (INPE), la déforestation en juillet 2019 a quasiment quadruplé par rapport au mois de juillet de l’année dernière.

Donald Trump « met en jeu les relations avec Israël » pour des raisons électorales

L'élue démocrate américaine d'origine palestinienne Rashida Tlaib pourra finalement se rendre en Israël, mais uniquement pour voir sa famille. Le gouvernement israélien lui avait refusé l'accès en raison de son soutien à la campagne de boycott de l'État hébreu. Une autre députée démocrate, Ilhan Omar a été elle aussi interdite de se rendre en Israël, suite à un appel lancé par le président américain Donald Trump. Une attitude vivement critiquée à Washington. « De quoi Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont-ils peur ? », s’interroge le New York Times qui a du mal à cacher son indignation. « Il est difficile de supporter l’idée qu’un président américain puisse faire pression sur Israël pour que le pays refuse l’entrée de deux membres du Congrès américain ». Certes, il y a beaucoup de traditions dont Trump a fait fi depuis son arrivée à la Maison Blanche. « Mais en mettant en jeu d’une manière si cynique la relation spéciale entre les États-Unis et Israël juste pour séduire son électorat », le président franchit « une nouvelle ligne rouge », estime le site d’information The Hill. « Encore une fois, le président a utilisé le pouvoir que lui confère son mandat pour sanctionner ses adversaires politiques », écrit le Washington Post. « Ce qui montre à la fois un sentiment d’insécurité de sa part et d’une volonté d’abuser son pouvoir », explique un historien dans les pages du journal.

Le Québec débat sur les quotas d’immigration

Le patronat québécois souhaite que les quotas d’immigration soient revus à la hausse. Alors que le Parlement du Québec se penche actuellement sur la planification de l’immigration des trois prochaines années, les entreprises, en quête d’employés qualifiés, souhaitent que 60 000 personnes par an puissent venir de l’extérieur. Le gouvernement lui prévoit une « augmentation du seuil actuel de 40 000 immigrants à un maximum de 52 500 en 2022 », écrit le journal Le Devoir.

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