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Revue de presse des Amériques

À la Une: nouvelles menaces de Donald Trump à l’égard de la Chine

Donald Trump et Xi Jinping lors de leur sommet bilatéral en marge du G20, le 29 juin 2019 à Osaka
Donald Trump et Xi Jinping lors de leur sommet bilatéral en marge du G20, le 29 juin 2019 à Osaka Brendan Smialowski / AFP
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Le président américain compte augmenter les droits de douane de 10 % supplémentaires sur 300 milliards de dollars d’importations chinoises. Une annonce qui fait la Une de presque l’ensemble de la presse américaine. Le Wall Street Journal estime que si cette mesure entre en vigueur, ces hausses des tarifs douaniers auront une répercussion sur le portefeuille des Américains et sur les marchés financiers.

Pour cette augmentation, Donald Trump évoque notamment la date du 1er septembre. Les Bourses du monde entier n’ont d’ailleurs pas tardé à réagir avec des indices en baisse en Asie et en Europe, comme le détaille le New York Times. Le Wall Street Journal s’interroge sur la stratégie de Donald Trump et il n’y a pas que lui, comme le détaille le journal. En effet, toujours selon le Wall Street Journal, au sein de la Maison Blanche, personne n’était d’accord avec cette décision. Le représentant du commerce américain, le secrétaire du Trésor, les conseillers économiques et même le conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, y étaient opposés.

Le Wall Street Journal, dans son éditorial du jour, dit ne pas comprendre la stratégie de Trump. « C’est la troisième hausse des tarifs douaniers en dix-huit mois » rappelle-t-il, et cette fois, cette hausse va frapper directement le quotidien des Américains. Ce n’est d’ailleurs pas le seul risque, car cette hausse pourrait tout simplement provoquer en plus d’un ralentissement de l’économie chinoise, un ralentissement de l’économie mondiale. Les baisses du prix du baril déjà constatées en sont la preuve, tout comme les chutes des rendements obligataires, ce qui risque également de pénaliser fortement l’économie américaine, annonce le journal.

Proposition d'accord de paix en Afghanistan, selon les États-Unis

« Les Américains se préparent à retirer des milliers de militaires d’Afghanistan dans le cadre d’un premier accord », titre le Washington Post. Un départ lié à des concessions de la part des talibans qui permettrait de mettre un terme à un conflit vieux désormais de dix-huit ans. Parmi ces concessions, les talibans doivent rompre tout lien avec al-Qaïda, mettre en place un cessez-le-feu et entamer des négociations avec le gouvernement afghan. Cet accord permettrait de réduire de 14 000 à 8 000 le nombre de soldats américains basés en Afghanistan. Pour l’instant, il ne s’agit que d’une proposition d’accord. « 80 % à 90 % du chemin a été fait. Mais la route est encore longue pour les 10 % à 20 % restants », estime un responsable dans les pages du quotidien. Ce qu’à d'ailleurs confirmé un porte-parole des talibans au Washington Post, qui dit néanmoins être incapable de prédire quand se termineront ces discussions.

Le président nicaraguayen enterre le dialogue avec l’Alliance civique

Comme le détaille La Prensa, c’est à travers une lettre du ministre des Affaires étrangères adressée aux autorités religieuses du pays que le gouvernement de Daniel Ortega a annoncé mettre fin au dialogue avec l’Alliance civique, qui regroupait l’opposition, des chefs d’entreprises, des syndicats et des organisations civiles. Une décision qui ouvre la voie à une procédure de l’OEA, l’organisation des États américains, qui avait laissé 75 jours à compter du 1er juillet pour que le dialogue reprenne, selon le quotidien argentin Clarin. Ce dialogue, rappelle La Nacion, avait pour but d’obtenir la libération des prisonniers politiques, de rétablir les libertés publiques et de procéder à une réforme électorale pour anticiper les élections prévues en 2021. Désormais, le gouvernement de Daniel Ortega plancherait sur sa propre réforme électorale, croit savoir La Prensa.

La justice brésilienne inflige un sérieux revers au président Jair Bolsonaro

La Cour suprême a décidé de bloquer un décret qui transférait au ministère de l’Agriculture des compétences foncières jusqu’alors entre les mains d’une fondation protectrice des indigènes. Ce décret devait permettre au gouvernement brésilien de procéder à un nouveau découpage des terres indigènes au profit de l’industrie agroalimentaire et minière. Il s’agit d’un dossier très sensible au Brésil, surtout après la mort la semaine dernière d’un leader indigène de la tribu de Waiapi. Ce décret annulé faisait l’objet de nombreuses critiques au Brésil et dans le reste du monde. Comme le détaille un sondage publié ce vendredi dans les pages du quotidien Folha de São Paulo, 86 % des Brésiliens sont contre l’ouverture de nouvelles mines sur des terres indigènes. Ce décret, décrié notamment par la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, allait, selon elle, conduire à davantage d’incidents violents, des intimidations et des meurtres, comme celui dont a été victime la semaine dernière un leader de la tribu Waiapi.

A Porto Rico : personne ne sait à quoi s’attendre

Alors que la démission de Ricardo Rossello du poste de gouverneur de Porto Rico sera effective à compter de ce vendredi 17h, heure locale. Cependant, personne ne sait qui va prendre la suite. Ainsi, El Nuevo Dia titre ce matin : « Incertitude et confusion dans la dernière ligne droite ». Ce jeudi, détaille le journal, une session extraordinaire des deux chambres du Congrès portoricain avait été convoquée pour valider la nomination de Pedro Pierluisi au poste de secrétaire d’État, ce qui ferait de lui le successeur désigné pour assumer le poste de gouverneur jusqu'aux élections en 2020. Mais le président du Sénat, Thomas Rivera Schatz, a décidé de reporter la décision. Un président du Sénat qui avait un temps été pressenti pour prendre le poste de gouverneur. Néanmoins, un problème demeure. En effet, Pedro Pierluisi a été nommé il y a deux jours et a déjà prêté serment. Ainsi, le quotidien se demande si désormais il peut légalement remplacer Ricardo Rossello. Personne ne sait exactement ce qu’il pourrait se passer cet après-midi, comme le rappelle également El Vocero.

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