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Revue de presse des Amériques

A la Une: joute verbale lors du second débat de la primaire démocrate américaine

Ils sont tous candidats à la primaire démocrate et se sont affrontés dans la nuit du 30 au 31 juillet lors d'un premier débat à Detroit (Michigan). Parmi eux, Elizabeth Warren et Bernis Sanders, deux figures de la gauche du parti démocrate.
Ils sont tous candidats à la primaire démocrate et se sont affrontés dans la nuit du 30 au 31 juillet lors d'un premier débat à Detroit (Michigan). Parmi eux, Elizabeth Warren et Bernis Sanders, deux figures de la gauche du parti démocrate. REUTERS/Rebecca Cook
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La joute verbale entre démocrates lors du deuxième débat des primaires est plus ou moins le titre en Une du Washington Post et du New York Times. Si l’on s’en tient au résumé de ces deux quotidiens, le débat de la nuit de mardi à mercredi pouvait se résumer à ceci : Elizabeth Warren et Bernie Sanders contre les huit autres candidats. Comme le détaille le New York Times, le principal sujet de crispation concernait le système de santé. Dès la première question sur ce sujet, les divisions au sein des démocrates sont réapparues. Ces divisions avaient pourtant été mises de côté l’année dernière durant la campagne pour les élections de mi-mandat, rappelle le quotidien. À ce jeu-là, Bernie Sanders et Elizabeth Warren semblent avoir été meilleurs, selon Politico. En effet, accusés de vendre des « contes de fées » aux Américains, ils ont été convaincants, estime la revue politique. Cependant, les divisions au sein du parti sont désormais flagrantes, estime le Washington Post, entre une aile qui n’a plus peur de présenter un programme qualifié de révolutionnaire et une aile qui se veut plus modérée.

Les autorités américaines continuent de séparer les familles de migrants

Plus de 900 enfants migrants ont été séparés de leurs familles depuis un an, alors qu’en juin 2018 la Maison Blanche s’était engagée à ne plus le faire, rappelle le Los Angeles Times. Selon l’ACLU, l'Union américaine pour les libertés civiles, les autorités américaines utilisent un subterfuge pour y parvenir. En effet, elles accuseraient ces parents migrants de délits mineurs, comme par exemple d'infractions routières, pour procéder à la séparation de la cellule familiale. L’ACLU a saisi un tribunal fédéral de San Diego en Californie pour qu’il clarifie les critères qui autorisent l’administration américaine à séparer les enfants de leurs parents. Une affaire à suivre donc.

Le Nicaragua à son tour touché par une épidémie de dengue

L’augmentation des cas de dengue a obligé les autorités du pays a déclarer l’alerte épidémiologique, indique El Nuevo Diario. Selon le ministère de la Santé, plus de 55 000 cas suspects ont été déclarés, dont 2 232 ont été confirmés. Selon le dernier bulletin épidémiologique du ministère de la Santé, 8 personnes sont décédées après avoir été diagnostiquées comme étant porteurs de la dengue. Le Nicaragua rejoint donc les autres pays de la région qui font l’objet d’une surveillance particulière : le Honduras, où 58 personnes sont déjà décédées, le Salvador, le Guatemala et le Costa Rica, c’est-à-dire toute l’Amérique centrale. Les autorités nicaraguayennes devraient détailler aujourd’hui les mesures qu’elles comptent mettre en place et qui devraient rester en vigueur jusqu’au mois de novembre, selon El Nuevo Diario.

Réclamé par le Salvador, un ancien président obtient la nationalité nicaraguayenne

Il s’agit de Mauricio Funes, qui a dirigé le Salvador entre 2009 et 2014. Depuis 2016, il est installé au Nicaragua. Comme le détaille le quotidien salvadorien, La Prensa Grafica, c’est toute la famille (sa femme et ses deux enfants) qui a obtenu la nationalité nicaraguayenne. Mauricio Funes est réclamé par la justice salvadorienne pour des affaires de détournement de fonds, enrichissement illicite et malversations, précise El Salvador. Une fois naturalisé, il n’a pas hésité à déclarer qu’il ne serait jamais extradé, alors que cette extradition faisait partie des promesses de campagne du nouveau président Nayib Bukele. Un président, qui comme le rappelle La Prensa Grafica, s’était engagé à faire revenir au Salvador Mauricio Funes durant les 100 premiers jours de son mandat.

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