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Revue de presse des Amériques

À la Une: les Grenadiers quittent la Gold Cup par la grande porte

Le Mexique a éliminé Haïti de la Gold Cup avec un score de 1-0.
Le Mexique a éliminé Haïti de la Gold Cup avec un score de 1-0. Joe Camporeale-USA TODAY Sports via REUTERS
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La nuit dernière, tous les Haïtiens avaient les yeux rivés sur le State Farm Stadium à Phoenix, dans l’Arizona. C’était là que l’équipe nationale haïtienne de football disputait une place en finale de la Gold Cup. En face d’eux, LE grand favori de ce championnat : le Mexique.

Pendant quatre-vingt-treize minutes, les Haïtiens « ont tenu tête aux joueurs mexicains ! », s’exclameAlterpresse. 0-0 à la fin du temps réglementaire. C’est au tout début de la prolongation que l’arbitre qatarien accorde un penalty au Mexique - « penalty litigieux, voire inexistant », s’emporte l’agence en ligne haïtienne. Et c’est sur le score de 1-0 que le Mexique gagne sa place en finale.

« Les Grenadiers », c’est le nom de l’équipe haïtienne, « ont quitté la Gold Cup par la grande porte », se félicite Le Nouvelliste. « Nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs de la zone », estime le président de la Fédération haïtienne de football dans les colonnes du journal. Yves Jean-Bart souligne que le « football ne peut pas se reposer sur la seule assistance de la Fifa et de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes, la Concacaf », qui soutiennent toutes deux financièrement la Fédération haïtienne. Le gouvernement haïtien doit prendre sa part.

Le Nouvelliste rappelle la responsabilité des dirigeants haïtiens

« Cette compétition devrait montrer aux élites de ce pays la place qu’occupe le sport dans notre vie, le football en particulier, mais en général tout ce qui peut rendre fier un Haïtien », estime Frantz Duval dans son éditorial, avant de s’adresser aux Grenadiers : « La sélection nationale, son staff, les dirigeants de la Fédération haïtienne de football nous ont rendus fiers. Nous avons vibré avec eux. Nous nous sommes soudés autour du drapeau et de l’espoir. Merci à chacun d’eux ».

En finale, le Mexique affrontera le vainqueur de l’autre demie entre les États-Unis, hôtes de la compétition et la Jamaïque, qui ont rendez-vous ce mercredi soir dans le Tennessee.

Venezuela : un adolescent de 16 ans perd ses deux yeux dans la répression d’une manifestation à laquelle il participait

« Rufo Chacón manifestait aux côtés de sa mère et de ses voisins à Tariba, une ville dans l’État de Tachira, pour réclamer le rétablissement de la distribution du gaz domestique quand la police a tiré de la chevrotine sur la foule », rapporte El Universal. Selon l’équipe médicale qui soigne l’adolescent, « Rufo Chacón a reçu 52 impacts au visage, ce qui a entraîné la perte complète de la vision ».

Après la mort, le week-end dernier, d’un militaire en détention qui avait été torturé, ce nouveau fait de violence d’État suscite de nombreuses réactions. « Le recours à la torture s’est érigé en politique d’État », déplore El Nacional qui parle de « révolution dégénérée ». « La torture et la répression sont devenues des comportements systématiques de l’État vénézuélien afin de garder le pouvoir », estime aussi Tal Cual. « Nicolas Maduro tente de convaincre que la torture qui a tué le capitaine Acosta et la répression qui a rendu aveugle Rufo Chacón sont les conséquences malheureuses de décisions isolées prises par certains responsables. Comme s’il n’y avait pas de chaîne de commandement ! Mais ces actions sont documentées », prévient le journal. « Et pour les crimes contre l’humanité, la prescription n’existe pas ».

Colombie : les autorités à la recherche de Jesús Santrich, l’ex-chef de l’ancienne guérilla des FARC

Jesús Santrich a disparu dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une visite dans une zone de réinsertion d’anciens guérilleros dans le nord du pays. Selon les informations du quotidien El Espectador, « Santrich se trouverait désormais au Venezuela où il aurait rejoint son ancien compagnon de lutte Ivan Marquez », autre poids lourd de l’ex-guérilla, lui aussi introuvable depuis plusieurs semaines.

Jesús Santrich avait été arrêté en avril 2018 à la suite d’une demande d’extradition des États-Unis qui souhaitent le juger pour trafic de drogue, rappelle le journal. Il a été remis en liberté le 31 mai dernier sur ordre de la Cour suprême. Celle-ci s’est déclarée compétente dans ce dossier, car Jesús Santrich est député. Un mandat qu’il a repris le 11 juin pour la Force alternative révolutionnaire commune, le parti issu de l’ancienne guérilla dans le cadre de l’accord de paix. « Cet accord de paix est désormais mis à mal avec de plus en plus d’anciens guérilleros qui quittent le cadre prévu pour rejoindre des groupes armés », souligne Semana.

Bolivie : un virus inconnu suscite l’inquiétude de la population

Une jeune femme médecin est décédée. Elle travaillait dans l’hôpital de Caranavi, une petite ville à 160 kilomètres au nord-est de La Paz. Sur place, deux collègues médecins de la défunte se trouvent en soins intensifs, atteints apparemment de la même maladie virale, rapporte La Razon. Le ministère bolivien de la Santé a demandé de l’aide. Des spécialistes brésiliens et américains des maladies infectieuses sont arrivés sur place. Ils ont recueilli des échantillons dont l’analyse pourrait prendre jusqu’à deux semaines.

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