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Venezuela / Canada

Passe d'armes diplomatique entre le Canada et le Venezuela

La tension est montée d'un cran entre le Venezuela et le Canada depuis qu'Ottawa a décidé de fermer son ambassade à Caracas pour protester contre le non-renouvellement du visa de ses diplomates. En représailles, le régime de Nicolas Maduro a fermé à son tour ses représentations diplomatiques au Canada.

Diosdado Cabello, le numéro 2 du régime vénézuélien, président de l'Assemblée nationale constituante.
Diosdado Cabello, le numéro 2 du régime vénézuélien, président de l'Assemblée nationale constituante. REUTERS/Marco Bello/File Photo
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La semaine dernière les autorités canadiennes annonçaient la fermeture de leur ambassade à Caracas, car selon Ottawa ses diplomates se voyaient refuser un renouvellement de leur visa. Une annonce qui ne passe pas aux yeux du régime de Nicolas Maduro qui a décidé d’appliquer le principe de réciprocité en annonçant la nuit dernière la fermeture de ses consulats généraux à Vancouver, Toronto et Montréal, ne laissant plus que l’ambassade du Venezuela à Ottawa comme seule représentation officielle.

Cette décision de fermer l’ambassade canadienne à Caracas, loin d’être une affaire administrative est « une décision politique qui témoigne de l’hostilité persistante de ce gouvernement à l’égard du Venezuela », selon le ministère vénézuélien des Affaires étrangères qui justifie ainsi sa décision de fermer ses consulats généraux au Canada. Ottwa est accusé par le numéro deux du régime vénézuélien Diosdado Cabello d’être hostile à Caracas.

En déplacement à Cuba le 6 juin, Diosdado Cabello en avait profité pour tacler le Canada, qui ne fait que ce qui lui disent les Etats-Unis, selon le chef du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), le mouvemtn e Nicolas Maduro. Le Canada fait partie du groupe de Lima, composé de plus d’une dizaine de pays du continent américain. Ce groupe a reconnu la légitimité du président autoproclamé Juan Guaido, d’où l’attitude de Caracas avec Ottawa.

►À lire aussi : Venezuela: le groupe de Lima à Ottawa avec pour objectif de soutenir l’opposition

Le Canada n’est pas le seul membre du groupe de Lima à subir les foudres du Venezuela. Le Pérou est lui aussi victime du principe de réciprocité. Lima a annoncé la semaine dernière des modifications dans le cadre de l’accueil des migrants vénézuéliens qui seraient près de 800 000 dans le pays. Caracas, en réponse, réclamera désormais des visas à tout Péruvien qui souhaite entrer sur le territoire vénézuélien.

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