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La revue de presse des Amériques

À la Une: ouverture du procès contre l’ex-présidente Cristina Kirchner

L'ex-présidente Cristina Kirchner au premier jour de son procès pour corruption à Buenos Aires, le 21 mai 2019.
L'ex-présidente Cristina Kirchner au premier jour de son procès pour corruption à Buenos Aires, le 21 mai 2019. ©REUTERS/Agustin Marcarian
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Ouverture du premier procès pour corruption contre l’ex-présidente Cristina Kirchner.« L’audience d’hier a duré trois heures », rapporte Clarin. « Trois heures pendant lesquelles l’ancienne chef de l’État a écouté les juges lire l’acte d’accusation ». Cristina Kirchner est jugée pour l’attribution frauduleuse, pendant sa présidence, de marchés publics dans son fief de la province de Santa Cruz, en Patagonie. Ces chantiers publics étaient surfacturés et n’étaient souvent pas menés jusqu’à leur terme, relève l’acte d’accusation.

Le quotidien de gauche, Pagina 12, note ironiquement : « Là, le gouvernement de Mauricio Macri avait enfin la photo tant désirée : celle de l’ancienne icône de la gauche argentine, assise sur le banc des accusés. Et ceci à quelques mois seulement des élections législatives et présidentielles ».

Trois jours avant le début du procès, celle qui est aujourd’hui sénatrice, avait d’ailleurs annoncé qu’elle ne briguait pas la présidence argentine lors des élections d’octobre prochain, mais qu’elle viserait le poste de vice-présidente. « C’est une démarche habile », estime le quotidien El Pais. Une démarche qui « replace Doña Kirchner au centre de la bataille électorale où les adeptes de son mouvement politique gagnent du terrain. Alors que l’actuel président Mauricio Macri est en difficulté en raison de la crise économique et sociale que traverse le pays. Les origines de cette crise », poursuit l’éditorialiste, « sont pourtant à chercher du côté du populisme et de l’immoralité qui ont régné sous les présidences de Cristina Kirchner et de son mari Nestor. Un régime marqué par la corruption et qui a littéralement dévalisé les caisses de l’État argentin, effrayé les investisseurs privés et fait de l’Argentine un paria international ».

Et El Pais de conclure : « Tout comme Lula da Silva au Brésil, Madame Kirchner tente de se servir de la politique pour faire croire aux Argentins qu’elle se trouve sur le banc des accusés parce qu’elle est persécutée et non pour les délits qu’elle a commis. Pourtant elle va devoir répondre de ses actes et de sa responsabilité dans la grave crise que traverse actuellement son pays ». Le procès qui s’est ouvert hier à Buenos Aires devrait durer au moins un an.

ONU : Vénézuéliens doivent bénéficient de statut de réfugiés

Les Nations unies considèrent que la majorité des Vénézuéliens qui fuient leur pays doivent bénéficier de la protection internationale des réfugiés. « Selon un communiqué du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, au moins 3,7 millions de personnes ont quitté le Venezuela ces dernières années », rapporte le Miami Herald qui poursuit : « Le HCR souligne la générosité de la plupart des voisins latino-américains envers les Vénézuéliens, en dépit des difficultés que cet exode, le plus important de l’histoire de l’hémisphère, pose aux pays d’accueil. Neuf d’entre eux acceptent désormais les passeports vénézuéliens expirés et plus d’un million 400 000 Vénézuéliens bénéficient d’un statut juridique temporaire. Mais », souligne le journal de Floride, « les mécanismes de demande d’asile en Amérique latine sont débordés. Pour accélérer les démarches, l’ONU a suggéré que les États utilisent des “déterminations par groupe” pour accorder le statut de réfugié au lieu de décider au cas par cas. »

Au Panama, un peuple indigène obtient gain de cause face à l’équipementier américain Nike.

Des Indiens Kuna ont accusé la société Nike d’avoir copié illégalement des dessins traditionnels, appelés « molas », sur un modèle de basket, explique La Estrella de Panama qui poursuit : « Nike avait assuré dans un premier temps que ce modèle - une édition limitée de la ligne ‘Air Force 1' - était un hommage à Porto Rico et représentait la grenouille Coqui, emblématique de l’île. Mais c’était sans compter sur le Bureau exécutif du Congrès général Kuna qui a émis une protestation officielle ». Le quotidien rappelle que les « molas », cet art du textile richement coloré et traditionnel du peuple Kuma, est « protégée par la loi » au Panama.

Au final, Nike a présenté ses excuses hier. La société a même annulé la commercialisation du modèle de basket en question, dont la vente aurait dû commencer début juin. « Nike recule ! », jubile Dia a Dia. Le journal se félicite du fait que « les excuses et la décision de Nike d’annuler le lancement du modèle Air Force 1 interviennent le jour même où les Indiens Kuna ont accusé l’équipementier de contrefaçon ».

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