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La revue de presse des Amériques

À la Une: réunion sur la crise migratoire vénézuélienne à Quito, en Équateur

Des Vénézuéliens traversent le pont Bolivar entre la Colombie et le Venezuela. (Photo d'illustration)
Des Vénézuéliens traversent le pont Bolivar entre la Colombie et le Venezuela. (Photo d'illustration) ©Federico Parra/AFP
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200 représentants de 14 pays sont attendus aujourd’hui dans la capitale équatorienne, une réunion qui sera surtout technique précise le journal Efecto Cucuyo. Documents de voyage, échange d’informations et registre migratoire seront au cœur des discussions.

Les représentants des 14 pays latino-américains, ainsi que de l’Organisation des États américains, du Mercosur ou encore de la Croix-Rouge se rassemblent à Quito aujourd’hui et demain, quelques jours seulement après la réunion du Groupe de Contact international avec le Venezuela. C’est à lire dans le journal El Nacional. Le groupe de contact a dit souhaiter établir une feuille de route pour convoquer des élections anticipées au Venezuela et propose d’en être l’observateur.

► À lire : Crise migratoire vénézuélienne: une troisième réunion régionale s’ouvre à Quito

Aux États-Unis la ministre de la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen démissionne, Donald Trump en a profité pour rappeler sa volonté de durcir sa politique d’immigration.

« Kirstjen Nielsen restera dans l’histoire pour avoir séparé de force des milliers de familles d’immigrés », précise le New York Times.

L’éditorialiste du journal s’étonne que cette démission n’arrive que maintenant, puisque « Donald Trump devenait de plus en plus insistant face au chao à la frontière mexicaine et ne semblait pas satisfait des résultats de sa ministre de la sécurité intérieure. »

Alors que le nombre de migrants arrêtés à la frontière ces derniers mois a atteint « son plus haut niveau depuis des décennies » souligne le journal en ligne, Politico.

Ce départ est le deuxième d’un « haut responsable de l’immigration en quelques jours » souligne le Washington Post.

Et Politico profite de cette démission pour rappeler également que depuis février 2017, l’administration Trump comptabilise 13 départs remarqués à des postes à hautes responsabilités.

► À lire : États-Unis: Donald Trump limoge sa ministre de la Sécurité intérieure

Réaction mexicaine

Le journal La Razon réagit à cette démission en mettant en avant le fait que Kirstjen Nielsen soit remplacée par Kevin Mc Aleenan, qui était jusqu’à présent en charge de l’Office des douanes et de la protection des frontières. Il estimait récemment que la frontière était à « un point de rupture », cite le journal.

Et si un point de rupture existe, c’est sûrement côté mexicain, à El Paso, où sont renvoyés les migrants qui parviennent aux États-Unis, le temps que soit instruite leur demande d’asile, peut-on lire dans la presse mexicaine.
C’est un « symptôme de l’échec de l’administration Trump pour faire face au phénomène migratoire » estime une députée mexicaine citée par El Diario de Mexico.

Des milliers de migrants en attente de passer la frontière étaient déjà bloqués, à El Paso, où ils se sont installés dans un camp de fortune sous un pont. Pour les députées mexicaines en visite ce vendredi à El Paso et Ciudad Juárez, la situation à la frontière est une crise humanitaire, résultant des erreurs politiques de Donald Trump.

El Diario de Mexico relate également de longues files d’attente ce week-end pour traverser les ponts internationaux, des files de camions de 10 km se sont formées à Ciudad Juárez, en espérant passer aux États-Unis.

Les ponts sont restés fermés quelques heures de quoi faire perdre des millions de dollars à l’industrie mexicaine à cause de ces blocages précise le quotidien mexicain, qui rapporte également cette manifestation hier, d’habitants de Ciudad Juárez, excédés par la présence de tant de migrants, craignant pour leur sécurité. « Les Mexicains d’abord » voilà un des slogans qui s’affichaient sur les pancartes des manifestants.

Et au Canada, une manifestation également se tenait hier, contre le projet de loi sur la laïcité déposé jeudi par le gouvernement du Québec

« Solidarité avec les femmes voilées » scandaient les manifestants, « Mon Québec, mon turban » était un autre slogan qui s’affiche sur la pancarte tenue par un manifestant dans les rues de Montréal. L’image illustre un article du journal Le Devoir.

Hier après-midi, « 5 000 à 6 000 personnes s’étaient déplacées pour participer à cette manifestation organisée par le collectif canadien anti-islamophobie », contre le projet de loi du gouvernement Legault sur le port de symboles religieux chez les enseignantes et enseignants de la province québécoise. Les manifestants étaient « essentiellement une grande majorité d’hommes et de femmes de confession musulmane », selon le quotidien La Presse. « Le Québec ce n’est pas la France, vive la différence ! » ont scandé les manifestants.

En Colombie, les indigènes et le gouvernement se sont mis d’accord pour lever les protestations qui bloquaient la panaméricaine au sud-ouest du pays depuis trois semaines.

« Les blessures restées ouvertes » titre Semana. Des milliers d’indigènes avaient bloqué la route pour exiger le respect de leur droit d’accès à la terre et la fin des violences contre leur communauté.

Malgré l’accord trouvé avec le gouvernement, qui ne les satisfait pas complètement, les indigènes se disent très déçus de l’image renvoyée d’eux dans la presse, ils ne protestaient pas pour obtenir plus d’argent ou de terre, mais bien pour le respect de leur droit, peut-on lire dans Semana.

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