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Nicaragua

Nicaragua: l'opposition veut maintenir la pression sur le gouvernement Ortega

Au Nicaragua, suite aux manifestations de ce week-end à nouveau réprimées dans le sang, la coalition d'opposition au président Ortega, l'Unad, appelle à l'organisation ce mardi 2 avril de piquets de grève pour faire en sorte que le gouvernement Ortega respecte ses engagements. L'accord signé vendredi dernier doit permettre la libération de centaines de manifestants emprisonnés depuis un an.

Des opposants ont manifesté ce week-end pour demander la libération des prisonniers politiques et dénoncer la violence du régime Ortega, à Managua.
Des opposants ont manifesté ce week-end pour demander la libération des prisonniers politiques et dénoncer la violence du régime Ortega, à Managua. REUTERS/Oswaldo Rivas
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L'Unab (Unidad nacional azul y blanco) affirme que le gouvernement ne respecte pas l'accord conclu vendredi avec l'opposition, aux termes duquel il s'est notamment engagé à rétablir le droit de manifester et à respecter la liberté de la presse.

La coalition reproche au gouvernement son « manque de volonté » pour résoudre la crise que traverse le pays et qualifie son attitude d'« inadmissible ». Et malgré des blessés par balle et des dizaines de personnes arrêtées ce week-end, l'opposition ne lâche rien.

« Nous avons l'expérience des manifestations fortement réprimées, explique Max Jerez, étudiant, membre de la coalition Alliance civique. Ces dernières semaines, cela fait plusieurs fois que ça se passe ainsi. L'expérience nous montre que le peuple du Nicaragua et les membres de l'opposition continuent à sortir dans les rues pour ne pas se laisser voler le droit de manifester pacifiquement. »

« Je ne pense pas que les protestations vont diminuer, mais la résistance prendra peut-être des formes plus créatives. Nous continuons à exiger que l'espace public puisse être le lieu de l'expression politique », insiste l’étudiant.

La coalition d'opposition appelle donc ce mardi les travailleurs à organiser des piquets de grève et invite les automobilistes à klaxonner pour faire entendre au gouvernement qu'il doit libérer les près de 650 manifestants emprisonnés depuis un an de mobilisation, comme il s'y est engagé.

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