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Canada

Canada: en pleine crise politique, Justin Trudeau répond à ses détracteurs

Au Canada, le gouvernement de Justin Trudeau tente de se sortir d’une tempête politique. Il y a un mois, l’ex-ministre de la Justice a démissionné et il dénonce depuis des pressions politiques exercées sur elle pour éviter des accusations criminelles contre une importante firme.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau nie les accusations de pressions sur son ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau nie les accusations de pressions sur son ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould. AFP PHOTO/Lars Hagberg
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Avec notre correspondant à Montréal, David Savoie

C’est le plus récent chapitre d’un feuilleton politique important au Canada. Après les témoignages des figures impliquées dans le scandale politique, c’est au tour de Justin Trudeau de répondre à son ancienne ministre de la Justice et procureure générale.

Jody Wilson-Raybould accuse le Premier ministre et son équipe de lui avoir mis de la pression il y a quelques mois pour éviter le dépôt d’accusations criminelles contre une firme bien connue de BTP,SNC-Lavalin, accusations qui auraient bloqué l’octroi de contrats publics dans le futur.

Pas de pression pour Trudeau

Justin Trudeau maintient qu’il n’y a pas eu de pression « inappropriée » de sa part. Il évoque des perceptions différentes : « Je comprends maintenant qu’elle a interprété différemment. » Le Premier ministre admet qu’il aurait dû gérer l’affaire différemment, mais des excuses, il n'en fait aucune. Il a également répété à plusieurs reprises que 9 000 emplois étaient en jeu si la firme de génie devait faire faillite, et que le système de justice demeure indépendant au Canada.

 → A (RE)LIRE : Le gouvernement Trudeau fragilisé par une affaire de pots-de-vin

Des membres de l’opposition ont demandé la démission de Justin Trudeau, d’autres veulent l’ouverture d’une enquête. L’ex-ministre de la Justice pourrait témoigner de nouveau.

Pour le chef de l’opposition conservatrice, Andrew Scheer, ces explications ne tiennent pas : « La vérité ne peut pas être vue de différentes façons. Il y a une différence entre le bien et le mal », a-t-il réagi, renouvelant son appel à une enquête de la police fédérale et à la démission de M. Trudeau.

Tout le dossier paraît loin d’être clos. Reste à savoir si les électeurs se souviendront de cette affaire à l’automne, au moment du prochain scrutin législatif.

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