Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

A la Une: une affaire de plus pour Donald Trump

Jared Kushner (à gauche), le beau-fils et conseiller du président Donald Trump (centre) et le fils du président, en septembre 2016 (Photo d'illustration)
Jared Kushner (à gauche), le beau-fils et conseiller du président Donald Trump (centre) et le fils du président, en septembre 2016 (Photo d'illustration) ©REUTERS/Joe Raedle
Publicité

Le président Donald Trump est accusé d’avoir ordonné qu’on fournisse à son beau-fils Jared Kushner, également conseiller du président, une habilitation « top secret ».C’est le New York Timesqui a révélé dans un premier temps cette affaire.

Début 2018, Donald Trump aurait donné l’ordre à son ancien chef de cabinet, John Kelly, de fournir cette accréditation « top secret » à Jared Kushner et ce alors que même les officiers du renseignement s’y opposaient.Une demande qui aurait laissé sans voix John Kelly qui a même documenté cette demande pour qu’une trace écrite soit conservée. John Kelly a depuis quitté son poste en janvier dernier.

Une commission de la Chambre des représentants, présidée par un élu démocrate, a déjà ouvert une enquête sur les habilitations en matière de sécurité délivrée à la Maison Blanche précise le Washington Post. Une commission qui attend que la Maison Blanche lui remette les documents réclamés pour poursuivre son enquête et qui menace d’employer des moyens alternatifs pour obtenir les fameux documents.

Pour Adam Schiff, élu démocrate et membre de cette commission, cette affaire est, je cite, « le dernier indicateur du mépris total du président pour notre sécurité nationale et pour les hommes et les femmes qui sacrifient tant chaque jour pour assurer notre sécurité », des propos repris par le Washington Post.

Des nouvelles de la frontière entre le Venezuela et la Colombie

L’office des migrations colombien a procédé ce jeudi à l’expulsion d’une Vénézuélienne.C’est le quotidien Tal Cual qui détaille cette affaire. Il s’agit d’une fonctionnaire de la police nationale vénézuélienne qui aurait tenté de s’infiltrer parmi des soldats qui ont déserté et rejoint la Colombie. Elle tentait selon les autorités colombiennes d’obtenir des informations sur les processus mis en place par la Colombie pour venir en aide aux réfugiés vénézuéliens. Cette fonctionnaire a donc été expulsée, discrètement, selon Tal Cual. Elle est désormais interdite d’entrée sur le territoire colombien pour les dix prochaines années.

Et puis toujours à cette frontière entre le Venezuela et la Colombie : les autorités de Bogota vont porter plainte contre les autorités vénézuéliennes pour avoir bloqué les ponts à la frontière entre les deux pays avec des charges qui mettent en péril ces structures et les personnes qui les franchissent, nous apprend ce vendredi La Patilla.

Le Conseil de sécurité de l’ONU ne tranche toujours pas concernant le Venezuela

Ce jeudi deux résolutions étaient présentées devant le Conseil de sécurité des Nations unies, à New York, précise Efecto Cucuyo. La première émanait des États-Unis et proposait l’organisation d’élections avec des garanties et des observateurs internationaux, ainsi que l’entrée de l’aide internationale. Une résolution bloquée par le véto de la Chine et de la Russie. La deuxième résolution était présentée par la Russie qui proposait la mise en place d’un dialogue, mais sans pour autant envisager des élections. Une résolution qui n’a pas abouti faute de vote détaille Efecto Cucuyo.

Au Nicaragua : le dialogue pour mettre un terme à la crise fait du sur place

Ce jeudi se tenait la deuxième session de discussions pour définir la feuille de route et les modalités de négociation pour tenter de trouver une issue à la crise détaille La Prensa. Une feuille de route qui devait être annoncée hier, mais le gouvernement de Daniel Ortega refuse toujours la présence de l’Organisation des États américains comme médiateur et la présence d’une délégation des Nations unies. Pour le pouvoir en place, il s’agirait d’ingérence.

Par contre, après un premier refus, les autorités seraient prêtes désormais à donner leur accord pour que ce soit l’Église catholique qui fasse office de médiateur. Une solution qui permettrait enfin à ces discussions de débuter. Un dialogue qui s’annonce long et compliqué estime La Prensa.

La justice argentine condamne un juge et acquitte un ancien président

En Argentine, la justice a condamné ce jeudi un juge pour entrave dans l’enquête sur l’attentat visant la communauté juive en 1994 à Buenos Aires qui avait fait 85 morts et 300 blessés.Le juge Juan José Galeano a été condamné à six ans de prison détaille La Nacion. Il était accusé d’avoir remis 400 000 dollars à un indic de la police pour que ce dernier accuse un groupe de policier d’avoir organisé cet attentat.

L’ancien patron des services secrets argentins Hugo Anzorreguy a, quant à lui, été condamné à quatre et demi de prison, également pour entrave à la justice. Par contre la justice a acquitté l’ancien président Carlos Menem qui était soupçonné d’avoir donné l’ordre de suspendre l’enquête. Une enquête qui n’a d’ailleurs jamais été menée à son terme puisqu’à l’heure actuelle le pire attentat jamais commis sur le sol argentin n’a toujours pas été élucidé, même si Israël et l’Argentine affirment depuis des années que l’Iran se cache derrière cet attentat, détaille Clarin.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.