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La revue de presse des Amériques

A la Une: un journaliste mexicain retenu à la présidence vénézuélienne

Le journaliste mexicain Jorge Ramos d'Univision qui a interviewé le président Maduro est interrogé par les médias avant de quitter Caracas, le 26 février 2019
Le journaliste mexicain Jorge Ramos d'Univision qui a interviewé le président Maduro est interrogé par les médias avant de quitter Caracas, le 26 février 2019 ©REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
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Retenu avec son équipe pendant plus de deux heures au palais présidentiel à Caracas, le célèbre présentateur Jorge Ramos - une vedette de la télévision mexicaine et latino-américaine - a été libéré. Il était venu au Venezuela pour interviewer le président Nicolas Maduro. Lequel n’a visiblement pas aimé les questions du journaliste, car après 17 minutes, il a mis fin à l’interview, explique Jorge Ramos dans une interview avec sa chaîne de télévision Univision.

« Nicolas Maduro ne semblait pas apprécier les questions que nous lui posions sur le manque de démocratie au Venezuela, sur la torture, les prisonniers politiques, sur la crise humanitaire qui est en cours. Il s’est levé après qu’on lui ait montré des vidéos de jeunes qui mangeaient ce qu’il y avait dans un camion poubelle »,a expliqué le journaliste, précisant que tout le matériel, y compris l’enregistrement de l’interview a été confisqué.

Cette affaire a fait des vagues jusqu’à certaines chancelleries. Le département d’État à Washington avait appelé le Venezuela à relâcher le journaliste, écrit le journal mexicain El Universal. Le quotidien vénézuélien El Nacional, proche de l’opposition, rapporte que les journalistes d’Univision ont été escortés ce matin à l’aéroport de Caracas, le journal parle d’une « expulsion ». Il relate aussi la réaction officielle des autorités : « Nous ne nous prêtons pas à des shows télévisés », a déclaré le ministre de la Communication Jorge Rodriguez.

Les Cubains ont approuvé à plus de 86% la réforme de la Constitution

Les résultats ont été annoncés hier lundi lors d'une conférence de presse par la Commission nationale électorale. Les médias d’État jubilent : « Cuba voto si », Cuba a voté oui, écrit le journal en ligne Cubadebate, qualifiant le résultat de « soutien ferme à la révolution et au socialisme ». Granma pour sa part salue la décision des Cubains d’appuyer « une œuvre qui a été construite et doit être perfectionnée ».Le ton est différent dans les publications proches de l’opposition. « Hier lundi, la population cubaine a retrouvé la routine de sa vie quotidienne et la majorité des gens ne montre que peu d’intérêts pour les résultats du référendum »,écrit le site d’information 14ymedio. D’après le Miami Herald, le scrutin a été marqué par une mobilisation de l’opposition jamais vue auparavant. Le journal note que le texte entérine les réformes économiques entreprises pour « moderniser le pays dans un monde où l’Union soviétique n’existe plus ». Mais il tient aussi à préciser que le système politique ne bouge pas, le parti communiste restant sa colonne vertébrale.

Une lettre du ministère de l’Éducation fait polémique

Au Brésil, le ministre de l’Éducation a envoyé un courrier aux directeurs des écoles leur demandant de filmer les élèves pendant qu’ils chantent l’hymne national. Même si le ministre précise qu’il s’agit d’un exercice basé sur le volontariat, la demande du ministre a suscité l’ire des professeurs. « Elle est inappropriée sur la forme et sur le fond » a expliqué Arthur Fonseca Filho, président d’une association de professeurs, dans une interview au journal O Globo.

Autre point qui fait polémique : la lettre du ministre reprend à la fin du texte le slogan de campagne du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, à savoir : « Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous ». Cette lettre doit être lue devant la classe, précise le ministère de l’Éducation, tout en rappelant le caractère volontaire de cette action.

Au Canada, le chef du parti de gauche NPD crée la surprise

Jacmeet Sing est le premier représentant d’une minorité visible, en l’occurrence les sikhs, à diriger un parti fédéral canadien d’envergure, le NPD. Il a remporté hier une élection partielle dans le Burnaby-Sud et siège désormais au Parlement. C’est à la Une du journal Le Devoir. Selon le quotidien La Presse, cette élection décidait du « sort politique de Jagmeet Singh ».Celui-ci comptait sur une victoire « pour lui donner une plus grande visibilité au Parlement »en vue des élections législatives d’octobre prochain. Car Jagmeet Singh, 40 ans, fils d’immigrés indiens, compte défier le Premier ministre libéral Justin Trudeau. Comme le veut la tradition politique au Canada, les chefs de parti doivent siéger au Parlement pour pouvoir prétendre accéder au poste de Premier ministre.

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