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Revue de presse des Amériques

A la Une: Violences aux frontières vénézuéliennes avec la Colombie et le Brésil

Affrontements entre des partisans de l'opposition vénézuelienne et les forces de l'ordre du pays, à la frontière avec la Colombie, le 23 février 2019.
Affrontements entre des partisans de l'opposition vénézuelienne et les forces de l'ordre du pays, à la frontière avec la Colombie, le 23 février 2019. REUTERS/Marco Bello
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L’hebdomaire colombien Semana dresse le bilan de ce week-end « d’émeutes » : Il y a eu des morts des blessés et une frontière encore plus militarisée, écrit Semana, en concluant : finalement il n’y a eu que des perdants. Le président Nicolas Maduro et le président autoproclamé par intérim Juan Gaido n’ont rien gagné à la fin de cette journée de samedi déclarée jour J par Juan Guaido. L’opposant avait promis que ce jour-là l’aide humanitaire internationale entrerait au Venezuela, mais en réalité rien ne s’est passé. Une lutte pour le pouvoir, dont le véritable perdant est la population vénézuélienne, écrit Semana.

Une aide internationale « partiale »

L’hebdomaire Semana publie une interview du directeur de la Croix-Rouge en Colombie qui conteste le terme d’« aide humanitaire ». Selon Christoph Harnisch, l’aide destinée au Venezuela ne respecte pas les principes de neutralité et d’impartialité.

Deux principes qui ont toujours guidé l’action de la Croix-Rouge qui n’a d’ailleurs pas participé à l’organisation des convois humanitaires. Cette aide, affirme le responsable de la Croix-Rouge, a été envoyée par des gouvernements qui réclament ouvertement la chute du président Maduro, à commencer par les Etats-Unis.

« Toutes les options sont sur la table »

Les Etats-Unis ne cessent de dire que « toutes les options sont sur la table », y compris l’option militaire. Cette position a été partagée ce week-end par Juan Guaido qui rencontre le vice-président Mike Pence ce lundi 25 février 2019 lors d’une réunion du Groupe de Lima à Bogota. De quoi ces deux hommes vont-ils parler ? L’option militaire sera-t-elle évoquée ? Un haut responsable de l’administration, contacté par le Miami Herald, ne souhaitait pas en dire plus.

Le Brésil en tout cas exclut toute intervention militaire. C’est ce qu’a déclaré le vice-président brésilien, le général Hamilton Mourão qui participera lui aussi à la réunion du groupe de Lima. C’est à lire sur le site du journal O Globo. Selon le quotidien, le Brésil défendra l’augmentation de la pression diplomatique dans le but d’isoler encore plus le gouvernement de Nicolas Maduro au niveau international. D’après O Globo, le Brésil n’a aucun intérêt à s’impliquer dans un conflit armé avec son voisin.

Une déclaration d’amour de Donald Trump

« Nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre ». Cette déclaration est signée Donald Trump. Elle ne concerne pas son épouse mais le président nord-coréen Kim Jong-un. Les deux dirigeants se préparent à leur deuxième rencontre qui aura lieu cette semaine à Hanoï. Le Washington Post profite de cette occasion pour tenter de comprendre la relation entre Trump et Kim. Si l’on s’en tient aux déclarations du président américain, cette relation est « great », extraordinaire, et s’il n’y a pas de guerre avec la Corée du Nord, c’est grâce à lui

Donald Trump se fait un plaisir de montrer à qui le veut les lettres qu’il a reçu de son homologue nord-coréen, « des œuvres d’art » selon le chef de la Maison Blanche. Et tant pis, écrit le Washington Post, si ses conseillers lui disent que Kim Jong-un ne renoncera jamais aux armes nucléaires et qu’ils craignent surtout une chose : que le président américain fasse des concessions impulsive seulement pour faire les gros titres de la presse. Le journal rappelle aussi qu’un thème particulier est totalement absent de ces pourparlers entre les deux pays - celui des droits de l’homme.

Les Oscars marqués par la question du racisme

Le Los Angeles Times n’est pas du tout d’accord avec le choix du jury qui a attribué l’Oscar du meilleur film à Green Book. L'histoire vraie d'un pianiste noir en tournée dans le Sud ségrégationniste des Etats-Unis est « le pire des meilleurs films primés par l’Académie », écrit le journal. Ce film résume d’une manière insultante la longue et brutale histoire du racisme aux Etats-Unis en un problème, une formule dramaturgique qui peut être résolue. Green Book est tout simplement « une honte », poursuit le Los Angeles Times.

Vu du Canada, cette 91e remise des Oscars a été le sacre de la bonne conscience. Les deux films phares de la soirée, Roma et Green Book sont inspirés de faits réels, voire autobiographiques pour Roma. Mais, écrit Le Devoir, ces productions montrent « des conceptions diamétralement opposées du 7e art. Ainsi, à l’approche virtuose du film de Cuarón, on a préféré le savoir-faire sans risque de celui de Farrelly ». Pour le journal canadien, avec des films comme Greenbook ou BlacKkKlansman de Spike Lee qui a reçu l’Oscar pour le meilleur scénario, « la résurgence du racisme aux États-Unis s’est imposée comme trame de fond au cours de la soirée ». Plusieurs intervenants n’ont pas hésité à faire des « comparaisons entre les événements d’hier et ceux d’à présent ».

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