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Revue de presse des Amériques

A la Une: début du second mandat de Nicolas Maduro à la tête du Venezuela

Le président vénézuélien Nicolas Maduro en conférence au Palais de Miraflores à Caracas, au Venezuela, le 9 janvier 2019.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro en conférence au Palais de Miraflores à Caracas, au Venezuela, le 9 janvier 2019. REUTERS/Manaure Quintero
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Et peu de personnalités politiques et de chefs d’Etat sont venus pour assister à cette cérémonie. Le quotidien proche du pouvoir Ultimas Noticias dresse la liste des invités ou tout du moins de ceux qui ont accepté de venir. Des délégations russes, biélorusses, algériennes sont arrivées hier. Evo Morales, le président bolivien, et son homologue salvadorien sont également sur place, tout comme des représentants du Congo, d’Irlande, d’Ossétie du Sud et du Belize. Le quotidien en ligne La Patilla précise en plus que Daniel Ortega, le président nicaraguayen et Miguel Diaz-Canel, son homologue cubain, participeront également aux festivités.

Une grande partie de la communauté internationale ne reconnait pas la légitimité de Nicolas Maduro à la tête de l’Etat vénézuélien. Un président très critiqué également par une grande partie de ses concitoyens comme le précise le Washington Post. Ce qui a incité les autorités à déployer tous les moyens dont elles disposent pour éviter tout débordement. C’est ce que précise El Nacional. Et ces mesures ne sont pas seulement prises à Caracas, mais également dans des États où de grandes manifestations s’étaient produites il y a encore quelques mois. Les autorités craignent une réaction de la population. Des appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, précise le quotidien, notamment à San Cristobal, qui fut l’épicentre de la contestation universitaire en 2014.

Le Washington Post, qui consacre son éditorial du jour au Venezuela, s’interroge sur les capacités de Nicolas Maduro à inverser la situation économique, alors que son pays traverse une crise sans précédent. Et selon le quotidien, cela s’annonce compliqué. Si l’on s’en tient aux projections du FMI, l’économie vénézuélienne devrait continuer à dégringoler. Le Fonds monétaire international estime que l’inflation en 2019 pourrait atteindre dix millions de pour cents. Du jamais vu ! Et selon un rapport, cité par le Washington Post, de la Brookings Institution, un think tank basé à Washington, la crise migratoire devrait aussi se poursuivre. Si quatre millions de Vénézuéliens auraient déjà quitté le pays, selon ce rapport cinq millions de Vénézuéliens pourraient encore fuir le pays en 2019. Une situation qui devient donc intenable. Même au sein de l’armée vénézuélienne, principal soutien du régime, la situation commence à poser problème. Selon le Washington Post d’ailleurs, le général Padrino Lopez, actuel ministre de la Défense, et un des hommes forts du régime, aurait demandé à quitter son poste en décembre dernier si Nicolas Maduro ne renonçait pas.

Les Etats-Unis toujours dans l’impasse du shutdown

Au lendemain d’un rendez-vous écourté entre le président américain Donald Trump et les représentants démocrates (Donald Trump a quitté la réunion cinq minutes après son début), la presse américaine s’interroge sur les manières de faire du Président. Ce dernier épisode en date a déjà des répercussions au sein du camp républicain détaille ce matin leWashington Post. Le quotidien annonce que huit élus républicains de la Chambre des représentants ont décidé de soutenir l’initiative démocrate visant à rouvrir partiellement des services fédéraux, sans le déblocage des crédits pour la construction du mur à la frontière avec le Mexique. La presse américaine dans son ensemble critique la manière de faire Donald Trump.

Une presse qui commence aussi à regarder de plus près le coût de ce shutdown. Et selon la revue Politico, cette fermeture partielle coûterait pas moins d’un milliard de dollars par semaine. Un shutdown qui commence également à préoccuper sérieusement les agences de notation toujours selon Politico. Fitch a par exemple annoncé hier ne pas exclure de réduire la note de crédit américaine, ce qui serait une première. Du coup, les élus démocrates de la chambre des représentants multiplient les initiatives avec des projets de loi pour tenter de rouvrir certains services selon le New York Times. Des projets de lois qui, s’ils sont validés à la Chambre des représentants, ne le seront pas par le Sénat, majoritairement républicain. Mais en agissant de la sorte, les démocrates espèrent que l’opinion publique américaine va se rallier à sa cause. Un pari risqué face à un président qui ne semble pas prêt à renoncer à son idée de construire un mur à la frontière avec le Mexique.

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