Accéder au contenu principal
Revue de presse des Amériques

A la Une: 17 jours de «shutdown»

Un panneau à Washington qui annonce la fermeture des Archives Nationales en raison du shutdown.
Un panneau à Washington qui annonce la fermeture des Archives Nationales en raison du shutdown. Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images
Publicité

Les États-Unis sont toujours touchés par le « shutdown », suite au blocage budgétaire au Congrès. Cela fait 17 jours et les conséquences de la fermeture partielle de l’administration fédérale commencent à se faire sentir. C’est à la Une du New York Times. Les entreprises publiques ne peuvent plus emprunter de l’argent, les agents du « secret service », le service chargé de protéger le président, ne seront plus payés.

En tout, plus de 800 000 fonctionnaires fédéraux sont touchés par le « shutdown » qui risque de durer. Car les négociations entre la Maison Blanche et l’opposition démocrate piétinent. Les sénateurs démocrates, encouragés par les nouveaux élus progressistes qui ne rêvent que d’en découdre avec Donald Trump, ont durci leur position. D’après le site d’information The Hill, ils comptent bloquer tous les projets de loi tant que le « shutdown » se poursuit.

Investiture du nouveau gouverneur californien

Gavin Newsom a pris ses fonctions hier lundi 7 janvier 2019. Avec cet ancien maire démocrate de San Francisco, un nouveau chapitre de « militantisme progressiste » s’ouvre en Californie, écrit le Los Angeles Times. Le journal rappelle que Gavin Newsom doit sa large victoire notamment à sa promesse d’offrir une alternative à ce qu’il appelle la corruption et l’incompétence de Donald Trump.

Même s’il n’a pas prononcé le nom du président pendant son discours d’investiture, son programme est en fait l’antithèse de la politique du président américain, estime le Los Angeles Times. D’ailleurs, le nouveau gouverneur n’a pas tardé à annoncer ses premières mesures par exemple la mise en place d’une couverture de santé universelle pour les immigrants illégaux et l’obligation pour chaque salarié de prendre une couverture de santé du type Obamacare.

Rien ne va plus entre le Guatemala et les Nations unies

Le gouvernement guatémaltèque a mis fin au mandat d’une commission d’enquête onusienne, la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (Cicig). C’est ce qu’a annoncé la ministre des Affaires étrangères Sandra Jovel, une décision rejetée par les Nations unies, mais confirmée par le président guatémaltèque Jimmy Morales. Selon lui, la Cicig a violé les droits nationaux et internationaux. En fait, cette commission enquête depuis 11 ans, mais ses relations avec le gouvernement se sont détériorées ces derniers temps lorsqu’elle a commencé à s’intéresser de près au financement de la campagne électorale de Jimmy Morales en 2015.

Des accusations de fraude fiscale pèsent notamment contre le fils et le frère du président. D’après Prensa Libre, ce qui est en jeu dans cette affaire c’est la défense de la démocratie, de la liberté et de l’État de droit. Ce n’est pas en jetant une commission internationale dehors que le « calme » reviendra dans le pays. Ce qui risque de revenir, écrit Prensa Libre, c’est le vieux système « politico-militaro-économique corrompu ». Le pays se trouve à la croisée des chemins, conclut le journal qui reprend aussi la réaction d’un sénateur américain. « Le président Morales n’est pas le bienvenu aux États-Unis », a déclaré Patrick Leahy, menaçant de couper l’aide financière au pays d’Amérique centrale.

Deuxième mandat pour Nicolas Maduro

Le président vénézuélien sera investi jeudi prochain le 10 janvier 2019. Son deuxième mandat contesté par l’opposition et certains anciens chavistes comme le magistrat de la Cour suprême Cristian Zerpa qui a fui le Venezuela vers les États-Unis. Lors d’une conférence de presse, il a donné quelques informations sur la gestion politique de son pays. Il raconte notamment avoir assisté à une rencontre entre le président vénézuélien et l’ambassadeur de Cuba. L’ambassadeur donnait alors « des instructions » à Nicolas Maduro, a expliqué Christian Zerpa sans entrer plus dans les détails. C’est à lire dans El National.

Maduro est confrontée à une contestation nationale et internationale, mais pour l’instant cela n’a aucune conséquence. « Les pressions internes et externes ne sont pas suffisantes pour provoquer des changements politiques », analyse le journal brésilien O Globo. « Tant que les militaires qui détiennent le véritable pouvoir ne bougent pas, rien de bougera », explique le directeur du journal vénézuélien Tal Cual, interrogé par O Globo.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.