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La revue de presse des Amériques

A la Une: l’action du président péruvien contre le procureur général

Le président péruvien, Martin Vizcarra (photo)  veut suspendre le procureur général qui vient de destituer deux procureurs qui enquêtaient sur le scandale de corruption Odebrecht
Le président péruvien, Martin Vizcarra (photo) veut suspendre le procureur général qui vient de destituer deux procureurs qui enquêtaient sur le scandale de corruption Odebrecht ©REUTERS/Mariana Bazo
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Le président péruvien veut suspendre le procureur général. Pedro Chavarry avait destitué au soir du 31 décembre deux procureurs qui enquêtaient sur le scandale de corruption Odebrecht au Pérou.

Le chef de l'Etat, Martin Vizcarra veut déclarer l'état d'urgence dans le ministère public. Cette mesure entraînerait la suspension de ses responsables, dont justement le procureur général, Pedro Chavarry, explique le quotidien La Republica. Mais pour entrer en vigueur, le Congrès péruvien doit approuver cette mesure. Le président se rendra personnellement devant les élus aujourd’hui. Martin Vizcarra souligne l'urgence de son initiative. Il estime que la destitution des deux procureurs anti-corruption entrave gravement la lutte contre la corruption dans son pays, rapporte le journal.

En attendant, le président peut s'appuyer sur le soutien d'une grande partie de l'opinion publique. Une grande partie de la presse est également vent debout contre la décision du procureur général de destituer les deux procureurs en charge de l'affaire Odebrecht, ce géant brésilien accusé d'avoir corrompu de nombreux élus péruviens, dont quatre anciens présidents et l'actuelle dirigeante de l'opposition, Keiko Fujimori. Le quotidien El Comerciodénonce « un acte évident de vengeance personnelle du procureur général ». En effet, renchérit le journal Peru 21, « les liens entre Pedro Chavarry et le clan des Fujimori sont évidents. Destituer deux procureurs qui ont enquêté de manière indépendante sur des personnages issus de tous les courants politiques constitue un coup dur porté à la lutte anti-corruption ».

Donald Trump invite les dirigeants démocrates et républicains à la Maison Blanche cet après-midi pour tenter de mettre fin au shutdown

« Les Américains vont avoir cette semaine un avant-goût de ce que sera la cohabitation politique sous Donald Trump », prévient le Washington Post aujourd'hui. « La nouvelle majorité démocrate va prendre les rênes de la Chambre des représentants. Ses élus mettront en avant des thèmes qui leur ont apporté la victoire en novembre dernier : diminuer l'influence des riches, renforcer le droit de vote, diminuer les coûts des médicaments et passer une loi bipartisane sur les infrastructures. Autant d'initiatives », écrit encore le journal, « qui visent à reprendre le contrôle de l'agenda politique du président ». Un agenda « toujours largement focalisé sur la sécurité des frontières et l'immigration ».

« C'est justement pour imposer la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique, que le président Trump a entraîné les États-Unis dans le shutdown », rappelle de son côté le New York Times.

Seulement voilà: qui dit shutdown, dit fermeture partielle de l'administration américaine. « Et - ironie suprême - cette fermeture concerne notamment les tribunaux en charge des dossiers d'immigration », s'exclame l'éditorialiste. « C’est ainsi que chaque jour de shutdown permet à plusieurs centaines d'immigrants sans papiers d'échapper à un ordre d'expulsion. Les procédures judiciaires de centaines d'autres se trouveront différées pour plusieurs années, voire indéfiniment, avec chaque jour de fermeture administrative supplémentaire ».

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