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À la Une: déplacement surprise du président américain Donald Trump en Irak

Le président Trump délivrant un discours devant les troupes américaines de la base aérienne d'Al-Asad en Irak le 26 décembre 2018.
Le président Trump délivrant un discours devant les troupes américaines de la base aérienne d'Al-Asad en Irak le 26 décembre 2018. REUTERS/Jonathan Ernst
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Donald Trump, pour la première fois depuis le début de son mandat, a finalement respecté la tradition de ses prédécesseurs qui se rendaient toujours dans une zone de guerre pendant cette période des fêtes de fin d’année. Si le New York Times parle d’un voyage surprise en Irak dans son article en Une de son édition du jour, Politico, revue politique américaine, explique que ce déplacement était finalement prévisible.

Prévisible tout d’abord parce qu’après avoir tweeté plus de trois douzaines de fois les quatre derniers jours, Donald Trump a mis fin à ses missives en ligne dès mardi soir. Un mutisme peu habituel pour Donald Trump. Autre signe indicateur, l’absence de marines devant l’aile ouest de la Maison Blanche, ce qui signifie traditionnellement que le président ne s’y trouve pas. Qui plus est, l’agenda du président ne prévoyait absolument rien pour cette journée de mercredi. Des signes qui ont permis aux internautes qui scrutent les vols aériens sur différents sites internet de rechercher Air Force One, l’avion présidentiel. Du coup, avant même que l’information de ce déplacement n’ait été rendu publique par la Maison Blanche, les internautes et les très nombreux membres des réseaux sociaux en parlaient déjà. Des faits qui soulèvent d’ailleurs des inquiétudes en matière de sécurité selon des experts interrogés par le Washington Post. Pourtant comme l’a confié Donald Trump, il a voyagé toutes lumières éteintes, dans le noir, peut-on lire dans les pages du quotidien.

Quel est le message qu’a souhaité faire passer Donald Trump en se rendant en Irak ? Tout d’abord rassurer l’armée et les soldats après l’annonce surprise du retrait des troupes américaines de Syrie et surtout la démission de leur chef, le secrétaire d’État à la Défense, le Général James Mattis, qui ne cautionnait pas cette décision. Donald Trump, précise le New York Times, a également réitéré son objectif de retirer les troupes de Syrie, parce que selon lui l’État islamique a été presque totalement vaincu. Mais le président a été plus loin dans sa rhétorique en affirmant « les Etats-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde ». Donald Trump estime qu’il est injuste que le fardeau repose entièrement sur les épaules des États-Unis.

Guatemala : la mort d’un deuxième enfant migrant soulève des questions

Plus de 24 heures après cette triste nouvelle de la mort de ce petit garçon guatémaltèque, la presse au Guatemala tente de trouver des explications, d’analyser ce qui a conduit le père de ce garçon à quitter son pays et à entreprendre cette traversée si périlleuse. Car comme l’écrit Prensa Libre, tout le monde sait à quel point rejoindre les Etats-Unis peut s’avérer dangereux. Est-ce de l’inconscience de la part de ce père d’avoir emmené son garçon de 8 ans avec lui, s’interroge le quotidien ? Est-ce la faute des autorités locales où cette famille résidait, coupable de ne pas offrir d’avenir à ses administrés ? Ou encore est-ce la faute de l’État guatémaltèque, incapable de mettre en place des politiques de développement, mais qui, au contraire, s’évertue à dilapider l’argent public dans une logique clientéliste ? Pour Prensa Libre, même si les autorités américaines sont responsables de ce décès, les causes réelles sont ailleurs, au Guatemala. Et malheureusement, faute de prise de conscience, d’autres migrants continueront à mourir dans les mois et les années à venir.

Guatemala : l’État porte plainte contre trois magistrats de la Cour constitutionnelle

Une affaire directement liée à celle de la CICIG, la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala, qui enquêtait sur le crime organisé et la corruption et qui a été expulsée la semaine dernière du pays par le président Jimmy Morales rappelle La Hora. Le procureur général de la Nation réclame la levée de l’immunité de ces trois magistrats qui sont accusés d’avoir émis des jugements arbitraires et illégaux et d’avoir outrepassé leur fonction en statuant en faveur de la CICIG. La plainte déposée mercredi était réclamée par le président Jimmy Morales précise La Hora.

La Canada va aider le Mexique dans l’enquête sur la mort de la gouverneure de l’État de Puebla

Quelques heures après l’annonce de l’accident d’hélicoptère qui a couté la vie à la gouverneure de l’État de Puebla, les autorités mexicaines disaient vouloir mener une enquête exhaustive et indépendante. Elles réclamaient une aide internationale et c’est finalement le Canada qui va envoyer des experts en la matière annonce El Universal. Trois personnes, dont une est déjà sur place, épauleront donc les autorités mexicaines à compter de vendredi prochain. Une aide que ne pouvaient fournir les Etats-Unis du fait du conflit entre le Sénat mexicain et l’administration Trump au sujet de la construction du mur à la frontière entre les deux pays.

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