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La revue de presse des Amériques

A la Une: une gouverneure mexicaine meurt dans un accident d’hélicoptère

Les secours se tiennent sur les lieux de l'accident de l'hélicoptère transportant Martha Erika Alonso, gouverneure de l'État de Puebla, et son époux, le sénateur Rafel Moreno Valle, à Coronango, au Mexique, le 25 décembre 2018.
Les secours se tiennent sur les lieux de l'accident de l'hélicoptère transportant Martha Erika Alonso, gouverneure de l'État de Puebla, et son époux, le sénateur Rafel Moreno Valle, à Coronango, au Mexique, le 25 décembre 2018. REUTERS/Imelda Medina
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La gouverneure de l'Etat de Puebla, Martha Erika Alonso et son époux, un sénateur, sont morts lundi 24 décembre 2018 dans un accident d'hélicoptère. La presse mexicaine, qui titre sur le drame, publie des photos de la carcasse de l’hélicoptère. Selon le journalMilenio, l’enquête privilégie l’hypothèse d’une panne technique, une défaillance. Pour des raisons inconnues, l’hélicoptère s’est écrasé environ dix minutes après le décollage, dans un champ de maïs dans la région de Santa Maria Coronango. Outre la gouverneure et son mari, les deux pilotes ainsi qu'un assistant du sénateur, ont également été tués.

Pour l’instant, insiste le secrétaire aux Transports cité par El Universal, rien ne permet de spéculer sur la cause de l’accident. Comme d’autres journaux, El Universal publie aussi le tweet du président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador. « Mes condoléances les plus sincères aux parents du sénateur Rafael Moreno Valle et de son épouse, Martha Erika Alonso », a-t-il écrit, tout en s’engageant à trouver l’origine de l’accident.

Donald Trump contraint de passer les fêtes de Noël seul (ou presque)

A cause du « shutdown », Le président a dû reporter ses vacances prévues en Floride. Il s’en est plaint sur Twitter. « On dirait un animal blessé », estime un ancien conseiller de la Maison Blanche, interviewé par leWashington Post. Visiblement, le président n’est pas d’humeur joyeuse, et c’est un petit garçon de 7 ans, qui en a fait les frais. Comme le veut la tradition, le président prend pendant quelques minutes le téléphone du standard et discute avec les Américains qui appellent la Maison Blanche. « Comment, tu crois toujours au père Noël ! », s’étonne Donald Trump, en parlant avec le garçon. Avant d’enfoncer le clou : « Tu as 7 ans, c’est un peu limite non ? » L’anecdote est arrivée en Une du Boston Globe. Le journal s’interroge : Donald Trump a-t-il ruiné les fêtes de Noël de ce petit garçon ?

Comment les Etats-Unis traquent le Père Noël ?

En tout cas, s’il continue de croire au Père Noël, le petit garçon peut suivre le trajet du traineau sur internet. Le Boston Globe revient sur cette « institution américaine », le suivi du Père Noël, minutes après minutes. Pour vous donner une idée, vers minuit 30, temps universel, le Père Noël a quitté le Brésil en direction des îles Sandwich après avoir commencé sa distribution en Asie-Pacifique. Il est à suivre en temps réel sur le site du Norad, le Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada.

Comment est née cette initiative ? Tout a commencé avec une coquille. En 1955, la chaîne de grands magasins Sears encourageait les enfants, dans une publicité, à passer un coup de fil au Père Noël. Censé être la ligne directe du célèbre barbu au capuchon rouge, le numéro indiqué dans la publicité était en fait celui du téléphone rouge du Norad (donc du Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada). 1955, on était alors en pleine guerre froide.

Le téléphone ne tarda pas à sonner, un officier de service décrocha, très surpris d’avoir un jeune garçon à l’autre bout de la ligne. L’officier, le colonel Harry Shoup, s’est pris au jeu. Et il donna l’instruction à ses hommes de donner des informations sur la localisation du Père Noël et appela même une radio locale pour annoncer avoir vu un objet étrange dans le ciel. De cette initiative est née la traque du Père Noël qui se poursuit malgré le « shutdown », à savoir la fermeture partielle de l’administration américaine.

Les conséquences du shutdown

Le « shutdown » commence à peser sur certains fonctionnaires fédéraux, privés de salaires. C’est à lire dans le Washington Post. Le journal a recueilli des témoignages des habitants Washington. Des habitants en colère comme Edward Amatucci, ingénieur de la NASA. Pour protester contre le « shutdown », il a décidé de mettre le drapeau qui flottait d’habitude devant sa maison, en berne.

Lila Johnson, elle, est également concernée par la fermeture partielle de l’administration américaine. Femme de ménage au ministère de l’Agriculture, elle n’a pas été payée. « Ça va être dur les prochains jours », explique cette femme de 71 ans, qui a son petit-fils et son arrière-petit-fils à charge. La faute du shutdown ? Selon Lila Johnson, aucun doute : le responsable de cette situation s’appelle Donald Trump.

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