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La revue de presse des Amériques

A la Une: aux Etats-Unis, le procureur Mueller victime de désinformation russe

Le procureur spécial Robert Mueller (à droite).
Le procureur spécial Robert Mueller (à droite). REUTERS/Joshua Roberts
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C’est le Washington Post qui révèle ce nouveau développement dans l’affaire des ingérences russes dans la campagne pour la présidentielle américaine de 2016. Robert Mueller, le procureur spécial nommé pour diriger cette vaste enquête fait l’objet d’une campagne de désinformation sur tous les réseaux sociaux depuis des mois selon un rapport préparé pour la commission sur le renseignement du Sénat. « Robert Mueller est corrompu », « les ingérences russes sont un montage », ou encore « Robert Mueller a travaillé avec des groupes islamistes radicaux ». Voilà le genre de message que l’on peut retrouver selon le quotidien. Le comble selon ce rapport c’est à quel point les Russes sont à même d’employer la technologie américaine pour construire une campagne de désinformation. Une campagne qui serait très difficile à stopper selon ce rapport.

La chaîne américaine CBS ne versera pas d’indemnités à son ancien directeur général

Leslie Moonves avait annoncé sa démission en septembre dernier de la présidence de la chaîne suite aux révélations du New Yorker rappelle ce matin le New York Times. Le magazine venait tout juste de publier des témoignages de douze femmes qui l’accusaient d’agression sexuelle entre 1980 et le début des années 2000. Des accusations rejetées par l’intéressé. CBS, après l’annonce de cette démission avait déclaré qu’elle allait verser cent-vingt millions de dollars d’indemnités de départ, ce qui avait choqué de nombreuses personnes. Finalement, suite à une réunion du comité directeur qui a pu étudier les conclusions d’une enquête interne, la chaîne a annoncé tard dans la soirée qu’elle ne verserait finalement pas un dollar à son ancien directeur général. Une décision sans fondement selon les avocats de Leslie Moonves, mais qui a été saluée sur les réseaux sociaux par de nombreux internautes.

Une décision de la justice salvadorienne qui pourrait faire jurisprudence.

Ce lundi, un tribunal d’Usulutan, dans le sud-est du pays, a acquitté Imelda Cortez, accusée de tentative d’homicide suite à un avortement supposé annonce ce matin le quotidien El Mundo. Il faut préciser que l’avortement est illégal au Salvador où le code pénal prévoit des peines de deux à huit ans de prison. Et la justice salvadorienne avait même tendance à être encore plus sévère puisqu’elle n’hésitait pas jusqu’à présent à condamner des femmes à des peines allant de trente à cinquante ans de détention pour homicide. Imelda Cortez était tombée enceinte après avoir été violée par son beau-père. Elle a, selon elle, senti quelque chose en allant aux toilettes. Hospitalisée pour une hémorragie, le médecin diagnostique alors un avortement illégal. Mais elle affirme ne pas s’en être rendu compte. Le bébé, une fille prématurée, a finalement été retrouvé en vie dans la fosse septique du domicile d’Imelda Cortez. Le procureur, hier, a décidé de requalifier les faits en « abandon d’une personne vulnérable » et requis un an de prison. Et comme Imelda Cortez vient de passer vingt mois en détention, elle a été relâchée à l’issue du procès. Une décision saluée par Marcela Martino du Centre pour la Justice et le droit international qui espère que dorénavant la classe politique va s’emparer de ce problème…

Quatre millions de Vénézuéliens ont fui le pays ces 5 dernières années

C’est à lire dans les pages d’El Nacional. Selon une étude réalisée par l’institut indépendant Consultores 21, pas moins de quatre millions de Vénézuéliens ont quitté le pays ces cinq dernières années, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Nicolas Maduro à la tête de l’État. Un chiffre qui pourrait atteindre 4,6 millions de départs à la fin de l’année toujours selon Consultores 21. D’après cette étude, le Venezuela qui était traditionnellement une terre d’accueil voit sa jeunesse plier bagage. 52% des migrants vénézuéliens ont entre dix-huit et vingt-quatre ans. Enfin, Consultores 21 note une certaine baisse du nombre de départ ces derniers mois, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y a une inversion de tendance comme le clame les autorités.

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