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La revue de presse des Amériques

A la Une: la répression s’intensifie au Nicaragua

Le journaliste Carlos Fernando Chamorro, critique du régime Ortega face à un policier alors que son journal Confidencial a été perquisitionné, le 15 décembre 2018.
Le journaliste Carlos Fernando Chamorro, critique du régime Ortega face à un policier alors que son journal Confidencial a été perquisitionné, le 15 décembre 2018. REUTERS/ oswaldo Rivas
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Interdits de manifester dans leur pays, des centaines de Nicaraguayens réfugiés au Costa Rica ont défilé à la frontière pour défendre les droits de l'Homme et la liberté dans leur pays.

« Nous demandons la liberté pour les prisonniers politiques » explique l'un des participants au journaliste de Hoy diario. Lui-même a dû demander l'asile au Costa Rica après avoir été menacé de mort par les autorités nicaraguayennes. Depuis avril dernier, des centaines de manifestants antigouvernementaux ont été tués ou arrêtés rappelle le quotidien national Hoy, alors que président Ortega continue de dénoncer une tentative de coup d'État.

Cette manifestation fait notamment échos au retrait du statut légal de plusieurs ONG dont celui du Centre nicaraguayen des droits de l'Homme. La presse nicaraguayenne s'inquiète du durcissement de la répression d'Ortega.

PourLa Prensa, il s'agit là de méthodes similaires à celles du dictateur Somoza. Le journal donne la voix à différents analystes politiques qui mettent en parallèle les méthodes des deux présidents nicaraguayens. L'ancien député Eliseo Nuñez voit ces mesures, notamment le retrait du statut légal de piliers de la société civile, comme une réaction classique de tout régime dictatorial face une « fin annoncée et inévitable ».

Dans un édito du Confidencial, l'écrivaine Gioconda Belli dénonce la soumission de l'Assemblée nationale au président Ortega. Elle souligne également que certaines associations toujours reconnues mènent elles, des activités criminelles couvertes par les autorités.

El Confidencial revient également sur l'attaque de la police contre sa propre rédaction, qui fait partie selon le journal de l'escalade de la dictature d'Ortega. Aujourd'hui leur répression vise les médias indépendants et les organismes non gouvernementaux critiques. Pour le secrétaire exécutif de la commission interaméricaine des droits de l'Homme dans El Confidencial il s'agit là en effet d'une accélération de la quatrième phase de répression.

Au Brésil, le célèbre médium João de Deus accusé d'agressions sexuelles

Le scandale a éclaté après la diffusion la semaine dernière d'une enquête sur TV Globo. Durant des séances de « guérison spirituelle », des femmes auraient été contraintes de le masturber ou de pratiquer des fellations. Le médium dont le centre mêle spiritisme et catholicisme, recevait chaque semaine des milliers de fidèles du monde entier.

Depuis, des centaines de femmes ont affirmé avoir été victimes d'agressions sexuelles de sa part. Finalement, sous le coup d'un mandat d'arrêt João de Deus s'est rendu à la police dimanche. Dans un reportage da Folha de Sao Paulo, à ses côtés dans les jours précédents l’arrestation, João de Deus, dénonce une manipulation et nie avoir voulu fuir. Mercredi dernier il avait pourtant retiré huit millions d'euros de ses comptes en banque selon le journal Globo.

Etats-Unis : des nouvelles sur la campagne russe en faveur des républicains

Le Washington Post s'est procuré un rapport préparé pour le Sénat. Au sujet de l’influence des Russes sur les primaires républicaines de 2016 puis sur l’élection de Donald Trump.

Cette fois, « Il est clair que tous les messages visaient à bénéficier au parti républicain et particulièrement à Donald Trump ». affirme le rapport cité par le quotidien. Certains groupes de personnes recevaient donc des messages incitatifs. Les plus conservateurs par exemple étaient entourés d'informations sur le droit au port d'arme ou sur l'immigration. Les électeurs susceptibles de voter pour le camp adverse comme les citoyens de gauche afro-américains, recevaient des informations visant à les distraire et à les décourager de se rendre aux urnes. Entre 2013 et 2017 la stratégie aurait évolué. Une fois Donald Trump élu, le contenu des comptes de réseaux sociaux est devenu plus culturel et moins directement orienté vers des messages politiques. Selon le Washington Post ce rapport met également en évidence le manque de coopération d'entreprises comme Facebook et Google. La première n'a fourni qu'une partie des comptes gérés par l'agence russe aux enquêteurs, les informations mises à disposition par la deuxième étaient trop complexes pour être traitées directement.

La rencontre entre un demandeur d'asile haïtien et une famille américaine

« Ils avaient décidé de l'accueillir même si les Etats-Unis ne le faisaient pas ». Ce sont les premiers mots de l'article du Washington Post qui racontent la lutte d'un couple américain pour sortir de prison un migrant haïtien. Au total, Ansly Damus sera resté un peu plus de deux ans en prison après être entré en Californie par la frontière avec le Mexique. Pour sa dernière audience, le couple de retraités est venu en bus avec 32 de leurs amis pour prouver leur soutien, explique le Washington Post. Ansly Damus a finalement été libéré. Il est aujourd'hui hébergé par Melody Hart et Gary Benjamin.

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