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La revue de presse des Amériques

A la Une: accords entre Caracas et Moscou pour 6 milliards de dollars

Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'exprime en marge d'une rencontre à Moscou en Russie le 6 décembre 2018.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'exprime en marge d'une rencontre à Moscou en Russie le 6 décembre 2018. Miraflores Palace/Handout via REUTERS
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Le président vénézuélien Nicolas Maduro était en Russie cette semaine. Une visite de trois jours au cours de laquelle il a rencontré le président russe, Vladimir Poutine, et qui s’est conclue par la signature d’accords importants pour le Venezuela. Alors que son pays est rongé par une hyperinflation estimée à 1 370 000% en 2018, Nicolas Maduro a annoncé six milliards d’investissements russes dans les secteurs pétrolier et minier.

Le journal pro-gouvernemental Ultimas Noticias titre aujourd’hui : « Des accords conclus avec la Russie pour plus de 6 milliards. Le président Maduro qualifie la journée de travail de succès ». Aux Etats-Unis, ces annonces ont été suivies de près. « Alors que Washington tente d'ériger un mur fait de sanctions économiques autour du Venezuela, le président Nicolas Maduro continue à creuser des tunnels », ironise le Miami Herald. Selon le chef de l'Etat vénézuélien, le gouvernement russe a aussi concédé d’ « apporter de nouvelle technologie satellitaire au Venezuela et de continuer à fournir du matériel à l'armée bolivarienne ». Ce faisant, « la Russie apporte un bol d'air frai au régime chaviste et à son président Maduro qui entame son deuxième mandat le 10 janvier », estime encore le quotidien de Floride avant de conclure : « De nombreux pays, dont les Etats-Unis, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne reconnaîtront pas la légitimité de ce nouveau mandat de Maduro, en raison de fraudes qui auraient entaché l'élection présidentielle anticipée du mois de mai. Mais pour beaucoup d'analystes, cette condamnation internationale n’aura aucun effet concret tant que le Venezuela continuera à trouver un soutien financier auprès de ces alliés comme la Russie, la Chine ou encore la Turquie ».

Marche en souvenir de l’élection d’Hugo Chavez, il y a 20 ans

Des milliers de sympathisants socialistes ont marché hier dans les rues de Caracas pour célébrer le 20e anniversaire de l'élection de l'ancien président Hugo Chavez au pouvoir. 20 ans après l'ascension d'Hugo Chavez au pouvoir – élu avec la promesse de redistribuer les richesses et éradiquer la pauvreté – « le pays n'est plus qu'un tas de ruines », déploreEl Pais. « Le Venezuela d'aujourd'hui enregistre la pire inflation du monde entier. Cette hyperinflation cause un niveau de pauvreté parmi les plus élevés au niveau international. Les chiffres officiels sont occultés par le gouvernement vénézuélien, mais la débâcle financière et économique, accompagnée d’un déclin des institutions, dépasse l'imaginable », estime le quotidien.

Coup de tonnerre au sein de la Fédération péruvienne de football : son président arrêté et placé en garde à vue

« Edwin Oviedo se retrouve depuis hier et pour une durée maximale de 10 jours derrière les barreaux de la préfecture de Lima », annonce La Republica. « La justice le soupçonne d'appartenir à un réseau de corruption ». « L'homme d'affaires aurait acheté des faveurs judiciaires de César Hinostroza. Ce désormais ex-juge de la Cour suprême a dû démissionner après la publication en juillet d'enregistrements audio compromettants », rappelle le journal El Commercio. « Le procureur en charge de l'enquête déclare que Edwin Oviedo aurait aussi utilisé sa position de président de la Fédération péruvienne de football pour agrandir le réseau de corruption et garantir l'impunité de ses membres ».

Pour les Péruviens, ces révélations sont un choc. Il y a quelques mois encore, Edwin Oviedo avait rejeté en bloc tous les soupçons qui pesaient déjà sur lui en clamant son innocence. Pour ces compatriotes, souligne La Republica, le chef du foot péruvien avait permis le retour de l'équipe nationale sur la scène internationale. En effet, le Pérou s'était qualifié pour la coupe du monde en Russie. La première qualification depuis 36 ans.

Haïti : retour des migrants depuis le Chili

En Haïti, plusieurs organisations des droits de l'Homme appellent les autorités à venir en aide aux migrants haïtiens du retour au pays. « Un 'Plan humanitaire de retour volontaire' a été mis en place, le 17 octobre, par le gouvernement chilien en vue de permettre aux Haïtiens en difficulté à retourner chez eux », rappelle l'agence en ligne Alterpresse aujourd'hui. « Le 7 novembre, un premier groupe de 187 migrants a été reconduit en Haïti par les autorités chiliennes. Le 26 novembre un deuxième vol a transporté 181 autres ressortissants ».

« La présence des autorités gouvernementales haïtiennes a été insignifiante pour offrir un accueil digne à ses ressortissants retournés au bercail, déçus et désemparés », constate amèrement les organisations de droits humains, citées par Alterpresse. « Ces associations plaident en faveur d'une réinsertion sociale des migrants défavorisés qui reviennent dans leur pays natal dans un contexte de grave crise-économique ».

Mais les autorités ne sont pas les seules à être tenues pour responsables du mauvais accueil réservé aux revenants. La population haïtienne dans son ensemble « est appelée à ne pas manifester de comportements discriminatoires à l'endroit de ces migrants de retour en Haïti mais à témoigner solidarité et respect devant leur dignité en tant que personne ». Et Alterpresse de rappeler que ces migrants avaient consenti « d'énormes sacrifices (prêts et vente de biens notamment) pour collecter de l'argent servant à payer leur voyage ». 

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