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La revue de presse des Amériques

A la Une: les hommages à George Bush père

La garde militaire porte le cercueil de l'ancien président George H W Bush, drapé du drapeau américain au Capitole, le 5 décembre 2018.
La garde militaire porte le cercueil de l'ancien président George H W Bush, drapé du drapeau américain au Capitole, le 5 décembre 2018. © Win McNamee/REUTERS
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Des milliers de personnes se sont rassemblées devant le cercueil de George Herbert Walker Bush, placé, le 4 décembre sous la coupole du Capitole, à Washington. La presse qui a retenu surtout une scène très émouvante. Parmi ceux qui sont venus saluer l’ancien président une dernière fois se trouvait aussi le républicain Bob Dole. Cet ancien sénateur et vétéran de guerre de 95 ans, cloué sur une chaise roulante, a tenu à se lever avec l’aide d’un assistant, il est resté debout quelques secondes devant le cercueil. Un geste qui a beaucoup ému la famille Bush, « c’est incroyable, merci sénateur Dole », a twitté Jeb Bush.

D’après le Washington Post, l’ancien président n’était pas un homme qui déclenchait des passions, ni de la part de ses partisans ni de la part de ses opposants. Mais devant son cercueil, des larmes ont coulé. Et les personnes présentes – comme on pouvait l’entendre dans le reportage – ont exprimé leurs regrets que la génération de républicains à laquelle appartenait Bush père n’existe plus. « C’était quelqu’un qui aimait servir son pays, il avait une perception généreuse de notre pays », a expliqué un ingénieur à la retraite au Washington Post.

Evo Morales autorisé à briguer un quatrième mandat

En Bolivie, le tribunal électoral a donné mardi son feu vert à une nouvelle candidature du président Evo Morales. Il pourra donc briguer un quatrième mandat, ce qui provoque la colère l’opposition qui considère cette candidature inconstitutionnelle. « C’est un coup mortel porté à la démocratie », s’exclame un autre candidat à la présidence, Carlos Mesa. Des propos qui font la Une du journal El Diario. Le quotidien cite la réaction d’un autre opposant, Samuel Doria, qui parle de « la menace la plus grave qui pèse sur la démocratie depuis sa reconquête en 1982 ». Cette décision de justice ne fera que « renforcer le mouvement anti-Morales dans le pays », écrit le journal La Razon.

Des manifestations et des grèves sont effectivement prévues pour demain, jeudi 6 décembre, y compris des grèves de la faim. Une réaction de protestation rejetée par le quotidien Cambio qui défend la réélection illimitée d’un président. « Regardez ce qui se passe en Allemagne », écrit le journal. « La chancelière Angela Merkel gouverne depuis longtemps, elle dirige même le pays depuis plus longtemps qu’Evo Morales et personne ne peut dire que l’Allemagne est mal gouvernée », écrit Cambio qui accuse l’opposition de s’acharner sur le président bolivien.

L’internet mobile arrive à Cuba

Cuba est l’un des pays au monde dont l'accès à internet est le plus restreint et contrôlé. Mais cela va changer car à partir de demain jeudi, les Cubains pourront se connecter au web depuis un téléphone mobile. « Cuba mise sur le développement de l’informatique », annonce fièrement le journal du parti communiste Granma, sous le titre « Double clic ». C’est en effet une grande nouvelle pour la population qui doit cependant payer cher pour avoir accès à internet et donc « à la connaissance » comme le disait l’ancien président Raul Castro.

Cet accès se fera progressivement en fonction des numéros de téléphone. Le tarif proposé sera de 10 centimes de dollar par mégaoctet, avec des forfaits allant de 7 dollars pour 600 mégaoctets à 30 dollars pour 4 gigaoctets. Mais attention, prévient le gouvernement cité par Granma, il peut y avoir des « incidents et des pannes » dans certaines zones pendant les premiers jours de connexion.

Des ingénieurs cubains en Haïti

Les relations bilatérales entre les deux pays sont analysées par le directeur du Nouvelliste Frantz Duval. Comme il l’écrit dans son éditorial, le président haïtien Jovenel Moïse, de retour d’une visite à la Havane, souhaite approfondir la relation entre Haïti et Cuba. La coopération a permis d’accueillir en Haïti 1 000 médecins cubains.

Mais d’après Jovenel Moïse, le pays a aussi besoin de professionnels dans des secteurs autres que la médecine. En fait, le président haïtien espère que Cuba continuera d’aider le pays dans la construction de barrages hydroélectriques et la formation d’ingénieurs. « C’est un tournant qui doit être bien géré pour que ne se reproduisent pas les dérapages constatés lors de la formation des médecins », estime le Nouvelliste.

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