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La revue de presse des Amériques

A la Une : nouvelle mesure sur la procédure d’asile aux Etats-Unis en préparation

Un migrant cherchant à atteindre les Etats-Unis regarde à travers les barreaux de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, à Tijuana (Mexique), le 21 novembre 2018.
Un migrant cherchant à atteindre les Etats-Unis regarde à travers les barreaux de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, à Tijuana (Mexique), le 21 novembre 2018. REUTERS/Hannah McKay
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Le Washington Post a obtenu des notes internes du département américain de la Sécurité intérieure. Selon ces notes, l'administration Trump travaille sur une nouvelle législation qu'elle entend appliquer d'ici vendredi. Cette mesure a été baptisée « Remain in Mexico », « rester au Mexique ». Tout un programme qui prévoit que dorénavant les migrants, une fois leur demande d'asile déposée aux Etats-Unis, doivent attendre au Mexique leur rendez-vous avec les autorités migratoires américaines « à moins de pouvoir prouver une menace réelle de persécution au Mexique ».

« Le nouveau président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador doit être investi en fin de semaine prochaine. Et il n'est pas clair si Washington a consulté son équipe de transition », souligne le Washington Post qui conclut : « Une chose est en revanche certaine : la législation migratoire mexicaine en vigueur ne permet pas aux personnes qui demandent l'asile dans un autre pays de rester au Mexique ».

Passe d’armes rarissime entre Donald Trump et président de la Cour suprême américaine

C'est aussi la question migratoire qui a suscité une véritable passe d'armes entre Donald Trump et le président de la Cour suprême américaine.

Les réactions des éditorialistes dépendent de l'orientation politique du média pour lequel ils travaillent. Ainsi, le commentateur de Fox News écrit sur la page internet de cette chaîne de télévision conservatrice : « Avec une déclaration remarquablement déplacée et manifestement politique, le président de la Cour suprême John Roberts a fustigé le président Trump pour sa critique justifiée du système judiciaire politisé des Etats-Unis. Le spectacle d'un juge de la plus haute cour qui se veut ostensiblement apolitique, mais qui s'engouffre dans une dispute ouverte avec le président américain est une insulte pour la Cour suprême et pour notre système judiciaire dans son ensemble. Honte au président de la Cour suprême. Ce qu'il a fait est impardonnable » estime Fox News.

Sur un ton plus neutre, le magazine The New Yorker s'interroge. « Pourquoi le président de la Cour suprême s'élève maintenant contre Donald Trump », alors que ce n'est pas la première fois que le président s'en prend à des juges qui ont l'audace de s'opposer à ses législations par décret ? « L'objectif de la surprenante intervention du juge Roberts a probablement été de défendre l'indépendance de la Cour suprême. Cette plus haute juridiction du pays qui est de plus en plus sous pression avec ce président qui répète à longueur de journée que peu importe ses revers juridiques, il gagnerait en dernière instance grâce à une majorité de juges conservateurs à la Cour suprême. Lisez entre les lignes de la déclaration du juge Roberts », conseille The New Yorker, « et vous allez découvrir ce message adressé à Donald Trump : pas si vite monsieur le président. Nous ne sommes pas vos petits chiens ».

Le Premier ministre espagnol en visite à Cuba

La capitale cubaine se prépare à l'arrivée de Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol. C'est la première visite d'un Premier ministre espagnol sur l'île castriste depuis 1986. Le quotidien officiel Granma publie aujourd'hui pour l'occasion la biographie de Pedro Sanchez. Mais même avant de savoir qui il est, les Cubains l'attendent avec bienveillance et avec joie, constate le site internet Ciber Cuba qui poursuit : « "Famille", "liens de sang", et "histoire partagée" : ce sont ces expressions que la population répète inlassablement dans les rues de La Havane ».

Après des années de tensions entre Cuba et l'Espagne, l'heure est à la détente aujourd'hui. Et à en croire le journal El Pais dans son édition latino-américaine, Pedro Sanchez vient s'assurer que les liens, notamment économiques entre Madrid et La Havane restent stables. Aujourd'hui « l'Espagne est l'un des plus importants investisseurs à Cuba, avec 250 entreprises enregistrées à la Chambre de commerce. Mais le nouveau gouvernement cubain affiche clairement la diversification des investisseurs comme étant l'une de ses priorités. »

Guatemala : ex-militaire condamné à plus de 5 000 années de prison pour massacre durant la guerre civile

La justice du Guatemala a condamné ce mercredi un ancien militaire, Santos Lopez, à 5 160 années de prison pour avoir participé au massacre de 171 paysans. Ce massacre, rappelle aujourd'hui Prensa Libre, a été l'une des pires atrocités de la guerre civile. Il avait été commis en 1982 dans un village dans l'extrême nord du Guatemala. Une unité d'élite anti-insurrectionnelle du général putschiste Efrain Rios Montt cherchait à récupérer des fusils qu'une organisation de guérilla avait volés. « Les soldats sont arrivés durant la nuit. Ils ont fait irruption dans les maisons. Ils ont violé les femmes, tué des enfants et ont réuni les hommes sur la place du village avant de les fusiller ». Santos Lopez faisait partie de cette unité d'élite, écrit encore le quotidien. Le tribunal l'a condamné à 30 ans de prison pour chacune des personnes tuées.

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