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Colombie / Duque

Colombie: Ivan Duque fête ses 100 jours au pouvoir mais peine à s'imposer

En Colombie le président Ivan Duque fête, depuis une semaine, ses 100 jours au pouvoir. Élu sous les couleurs d'une droite très conservatrice, le jeune chef de l'Etat a pris ses distances avec son mentor, l'ancien président Alvaro Uribe. La promesse de modifier l'accord de paix est passée à un second plan. Mais sans expérience, ni contrôle des réseaux politiques, le nouveau président colombien peine à s'imposer.

Le président colombien Ivan Duque salue un journaliste lors d'un vol de Bogota à Leticia, une ville d'Amazonie, à la frontière avec le Brésil, le 9 novembre 2018.
Le président colombien Ivan Duque salue un journaliste lors d'un vol de Bogota à Leticia, une ville d'Amazonie, à la frontière avec le Brésil, le 9 novembre 2018. Juan BARRETO / AFP
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Avec notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detœuf

« Mon gouvernement est au pouvoir depuis 100 jours et je veux aujourd'hui rendre des comptes au pays ». Samedi 17 novembre au matin, le président Duque joue l'animateur télé. Il apparaît sur le plateau entouré de ses ministres. Le jeune chef de l'Etat se veut moderne et rassembleur. Mais, aux yeux de beaucoup, son projet de gouvernement reste confus.

« Nous avons fait de l'équité la priorité de notre gouvernement. L'équité repose sur deux grands piliers : la légalité, ce mariage de sécurité et de justice, et d'entrepreneuriat », répond Ivan Duque aux sceptiques.

Une popularité en berne

Mais en fait d'équité, le gouvernement a présenté le mois dernier une réforme fiscale qui taxe durement le lait, le pain, le savon et tous les produits de première nécessité. Résultat, la popularité du nouveau président a dégringolé. Ivan Duque recueille aujourd'hui moins de 30% d'opinion favorable. A la télévision, il a également mis en avant sa mesure phare.

« Nous avons signé un décret pour que sur la voie publique, là où jouent nos enfants, personne ne consomme, ni ne porte de la drogue sur lui. Une mesure que les Colombiens réclamaient depuis longtemps », explique-t-il.

Le port de la dose personnelle avait été, il y a quelques années, dépénalisé par la Cour suprême. A droite, les partisans d'Ivan Duque approuvent évidemment cette mesure répressive. Mais, ils en conviennent, elle ne constitue pas un programme de gouvernement.

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