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La revue de presse des Amériques

A la Une: en Californie, 63 morts et 630 disparus dans les violents incendies

Liste de personnes portées disparues dans le camp de Chico le 15 novembre 2018, suite aux incendies qui ont ravagé la Californie.
Liste de personnes portées disparues dans le camp de Chico le 15 novembre 2018, suite aux incendies qui ont ravagé la Californie. ©REUTERS/Terray Sylvester
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Le nombre de disparus grossit au fur et à mesure que les proches inquiets appellent les autorités. Le journal local raconte les difficiles recherches des équipes de secours. « Nous avons deux lits et possiblement trois victimes ici », cri un des chercheurs volontaires à l'équipe de secours. Dans ce même reportage du Sacramento Bee, le Sherif du comté confie « l'extraordinaire chaos » que ses équipes tentent de gérer. Chaque jour, elles reçoivent des dizaines de personnes persuadées que leur proche est mort. Il y a Kim Erickson par exemple qui attend désespérément des nouvelles de son ex-mari. Il pourrait être mort dans son camion retrouvé carbonisé. Melina Gonzalez, elle, est sans nouvelle de sa petite-fille et de son mari. On a retrouvé son collier près de deux corps non-identifiables.

Des milliers de Californiens sans logement

C'est la problématique que soulève le New York Times en Une ce vendredi : « Après la calamité aucun endroit où aller » titre le quotidien sous une photo aérienne aux tons de sable. On y voit ce qu'il reste d'un quartier de Paradise. Seuls les arbres sont encore droits, les maisons ne sont que des rectangles de cendre. Aujourd'hui, les autorités doivent gérer 81 000 personnes évacuées dans un État qui souffre déjà d'une grave crise du logement. Les familles sont actuellement réparties entre refuges, motels et églises. Tous affichent complet. La zone évacuée est très large, près de 10 000 maisons ont été détruites au nord de Sacramento.

L’inculpation secrète de Julian Assange.

Le fondateur de Wikileaks qui a notamment publié en 2010 des dizaines de milliers de documents diplomatiques et militaires américains. L'Australien est actuellement réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres. Son inculpation qui était censée rester secrète.

Cette information a été révélée par erreur dans un document judiciaire portant sur une tout autre affaire. Sur la troisième page, un expert de l'université de Georges Washington a trouvé un paragraphe portant sur l'inculpation de Julian Assange et demandant à ce qu'elle reste secrète jusqu'à ce que ce dernier soit arrêté afin qu'il ne puisse s'y préparer et éviter l'extradition et l'arrestation. Trop tard donc, puisque ce document a été publié et largement partagé sur Twitter.

« Je n'ai aucune confirmation officielle de son inculpation affirme l'un des avocats du principal intéressé dans les pages du Washington Post. Il continue : « L'idée que des accusations pénales fédérales puissent être portées suite à la publication d'informations vraies est un précédent incroyablement dangereux à établir. » En plus des documents secrets américains en 2010, Wikileaks a également publié durant les primaires démocrates en 2016, des e-mails envoyés et reçus sur le serveur personnel d'Hilary Clinton. Le site web aurait reçu ces informations d'un espion russe. L'inculpation de Julian Assange pourrait donc selon le Washington Post faire avancer significativement l'enquête au sujet de possibles interférences russes dans les élections de 2016. Le New York Times rappelle que le procureur spécial Robert Mueller chargé de cette affaire tente actuellement d'établir, s'il y a eu collusion entre Moscou et l'équipe républicaine de Donald Trump.

Mexique : la constitution morale du président Obrador.

Un peu plus au sud au Mexique, la date de la prise de fonction du nouveau président s'approche, ce sera le 1er décembre. Un président de gauche qui prévoit de grandes réformes. Parmi ses promesses : la création d'une constitution morale selon ses propres mots.

Selon el Universal, les prémices de cette nouvelle constitution sont en marche. Le quotidien nous informe qu'Andrès Manuel Lopez Obrador a réuni hier un conseil chargé de définir les principaux fondements du texte. Ils ont six mois pour rédiger le guide de la morale et des bonnes conduites des Mexicains. Mais beaucoup de Mexicains restent suspicieux sur la confiance à apporter aux promesses du président Lopez Obrador. Dans son édito el Milenio souligne –lui- le manque d'explications sur la manière de concrétiser les réformes annoncées. Il revient notamment sur l'annonce très commentée de la suppression de la garde civile. Pour le journaliste, le président derrière sa communication ne se pose pas les vraies questions. « Sur la police locale il n'y a absolument rien, fustige l'éditorialiste. C'est pourtant elle qui gère la majorité des délits. Bonne chance pour en finir avec la corruption ! » conclut el Milenio.

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