A la Une: la justice repousse l’annonce des résultats des élections en Floride

Le sénateur républicain Rick Scott compte faire appel de la décision de repousser l’annonce des résultats définitifs des midterms en Floride. ©REUTERS/Joe Skipper/

L’interminable imbroglio en Floride pour connaître le résultat des élections de mi-mandat n’en finit plus suite à la décision d’un juge fédéral de repousser encore une fois l’échéance pour procéder à un nouveau décompte.C’est le dernier développement dans cette affaire qui confirme la réputation de l’État de Floride, toujours sujet à problème lorsqu’il s’agît d’élections. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le juge fédéral Mark Walker a annoncé qu’il prolongeait de deux jours le laps de temps pour procéder à un nouveau dépouillement annonce ce jeudi le Washington Post. Une décision qui intervient à quelques heures de l’heure qui avait été préalablement fixée pour finaliser ce nouveau décompte. Une décision qui a, semble-t-il, le don d’énerver le camp républicain puisque Rick Scott, qui brigue un poste de sénateur, compterait faire appel de cette décision toujours selon le Washington Post. Le juge Walker a justifié sa décision parce que selon lui, un problème persiste pour valider des votes réalisés par mail.

En fait selon ce juge, des milliers de votes n’auraient pas été pris en compte, car la signature sur le mail ne correspond pas à celle enregistrée par les autorités électorales. En repoussant l’échéance de ce nouveau dépouillement, le juge Mark Walker compte permettre aux personnes concernées de faire les démarches pour que leur droit constitutionnel soit respecté. Ce qui signifie donc que la nouvelle date butoir est désormais fixée à samedi prochain. Pour rappel, avant que ce nouveau dépouillement ne débute, les républicains étaient en tête pour obtenir le poste de gouverneur et de sénateur de Floride.

Quand Fox News soutient sa concurrente CNN

Mercredi la chaîne CNN a demandé à un juge d'ordonner à la Maison Blanche de rendre l'accréditation d'un de ses journalistes privés d'accès après un échange houleux avec Donald Trump selon le New York Times, le juge Timothy Kelly, qui a été nommé par le président Donald Trump, devrait rendre sa décision ce jeudi en début d’après-midi. Une demande soutenue par presque tous les médias américains. Même le concurrent le plus féroce de CNN, Fox News, la chaîne préférée de Donald Trump, soutien CNN. Une décision qui marque le début d’un certain éloignement de cette chaîne vis-à-vis de l’administration Trump estime la revue Politico.

Au Mexique, des habitants de Tijuana manifestent contre les migrants.

Selon El Sol de Tijuana, des habitants de certains quartiers de cette ville tristement célèbre pour son taux d’homicide se sont rendus devant la zone où se trouve la caravane des migrants pour y dénoncer sa présence. Une foule qui scandait « dehors », « Emmenez-les » ou encore « on n’en veut pas ». Les autorités sont intervenues pour éviter des échauffourées, mais selon le quotidien, ces habitants de Tijuana ne comptaient pas bouger tant que les autorités ne trouvaient pas une autre solution. Pendant ce temps, les autorités américaines sont en train de déployer un contingent sans précédent à la frontière, détaille La Jornada. Le but : dissuader ces migrants d’entrer aux États-Unis. Un déploiement sans précédent depuis la Révolution mexicaine estime même le quotidien.

Décès de l’écrivain mexicain Fernando Del Paso.

« Un écrivain emblématique » titre La Jornada. Une « perte incommensurable » selon le président élu Andres Manuel Lopez Obrador. Fernando Del Paso, auteur prolifique de romans historiques, poète et également journaliste puisqu’il a même travaillé ici, à Radio France International, est décédé la nuit dernière à l’âge de 83 ans à Guadalajara. Il avait reçu le prix Cervantes en 2015. Contestataire, excentrique, il laisse derrière lui une œuvre qui restera à jamais dans les annales de la littérature latino-américaine peut-on lire dans les pages de La Jornada.

Cuba met fin au programme à sa coopération avec le Brésil.

Une information qui fait la Une du quotidien officiel cubain Granma. Face aux menaces du président brésilien élu Jair Bolsonaro qui comptait redéfinir l’accord avec Cuba, La Havane a tout simplement décidé de mettre fin au programme « plus de médecins pour le Brésil. Selon Granma, près de vingt mille médecins cubains auront soigné pendant ces cinq années qu’aura duré ce programme plus de cent treize millions de patients. Plus de 700 municipalités brésiliennes ont pu bénéficier d’un médecin alors qu’auparavant il n’y en avait aucun. Granma qui conclut en expliquant que les Brésiliens sauront comprendre qui est responsable de la fin de ce programme, pointant du doigt la responsabilité du nouvel exécutif brésilien.