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Etats-Unis / corée du Nord

Mike Pompeo reporte à nouveau une rencontre avec les Nord-Coréens

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a reporté sine die sa rencontre, prévue ce jeudi 8 novembre à New York, avec le bras droit du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, à Pékin, le 14 juin 2018.
Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, à Pékin, le 14 juin 2018. REUTERS/Jason Lee/File Photo
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Mike Pompeo devait rencontrer Kim Yong Chol pour tenter d'arracher des progrès dans le dossier épineux de la dénucléarisation de la Corée du Nord, et pour préparer un nouveau sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un. Las, ce rendez-vous est reporté. « Nous organiserons à nouveau » cette rencontre « à une date ultérieure », « quand nos agendas respectifs le permettront », a simplement annoncé mardi soir la porte-parole du département d'Etat Heather Nauert dans un communiqué. Aucune raison n'a été donnée pour justifier ce report.

Or, ce n'est pas la première fois que le secrétaire d'Etat de Donald Trump raye de son agenda un rendez-vous avec Pyongyang. A Singapour, lors de leur premier tête-à-tête historique, le dictateur nord-coréen avait promis au président des Etats-Unis d'oeuvrer en faveur d'une « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne ». Un accord trouvé en grande pompe et prometteur. Mais la suite fut moins glorieuse. Début juillet, le secrétaire d'Etat américain était ainsi rentré bredouille d'une visite en Corée du Nord, et fin août, Donald Trump avait annulé à la dernière minute un autre déplacement prévu de son ministre à Pyongyang, reconnaissant pour la première fois l'absence de progrès suffisants.

« Les discussions en cours se poursuivent », tente de rassurer Heather Nauert ce mercredi.

Dans les faits, mise à part des déclarations d'intentions et des progrès diplomatique (reprise du dialogue), peu de compromis concrets ont été réalisés de part et d'autre. Côté coréen, Pyongyang a certes libéré des détenus, stoppé les essais de missiles balistiques et atomiques et détruit le site de lancement connu - il y en a d'autres -, mais n'a pas démantelé de centrale ni dénucléarisé. Washington n'a pas non plus desséré l'étau des sanctions économiques qui resteront en place tant que la dénucléarisation ne sera pas « définitive et entièrement vérifiée ».

(avec AFP)

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