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La revue de presse des Amériques

A la Une: le cannabis légalisé au Canada

Le cannabis est désormais légal au Canada, depuis le 17 octobre 2018.
Le cannabis est désormais légal au Canada, depuis le 17 octobre 2018. Reuters/Chris Wattie
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Depuis minuit, les Canadiens peuvent désormais acheter en toute légalité du cannabis. Et selon la presse nationale, ils étaient nombreux à attendre ce moment. La Presse a notamment rencontré Ian Power, l’un des premiers clients à faire l’achat de cannabis récréatif en toute légalité au Canada. Ce dernier vit dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, la plus à l’est du pays. Ian, selon La Presse, n’a aucune intention de fumer ou de consommer le gramme de marijuana qu’il venait d’acheter. Il envisage plutôt d’encadrer son achat.

À minuit, détaille le quotidien, « des centaines de clients faisaient déjà le pied de grue devant un détaillant privé », […] « une atmosphère de fête a alors éclaté et certains ont allumés un joint sur le trottoir, tandis que des automobilistes ont klaxonné en signe de soutien. » Le Canada, depuis minuit, est le premier pays membre du G7 à avoir légalisé la consommation de cannabis à des fins récréatives. Une première qui « marque un changement majeur dans la politique en matière de drogue »  estime La Presse.

Cette légalisation va également avoir des conséquences pour de nombreux détenus.C’est une des inconnues encore à l’heure actuelle. Comme le détaille Le Devoir ce matin, « Justin Trudeau promet depuis des mois qu’il s’occupera, une fois le cannabis légalisé, des dossiers criminels dont ont hérité des milliers de Canadiens accusés de possession simple de cette drogue ». Mais pour l’instant personne ne sait exactement quelle sera la portée d’un éventuel pardon précise The Star. Seule certitude selon Le Devoir « les États-Unis ont d’ores et déjà prévenu qu’ils ne reconnaitraient pas les pardons canadiens », ce qui pourrait empêcher des ressortissants canadiens qui ont fait l’objet d’une condamnation d’entrer aux Etats-Unis. Les détails concernant les conditions d’obtention d’un pardon et d’une libération devraient être connus aujourd’hui, annonce Le Devoir.

Donald Trump menace la caravane des migrants

Comme chaque année, une caravane de migrants partis d’Amérique centrale compte rejoindre la frontière américaine d’ici quelques semaines, accompagnée par des ONG. Une initiative condamnée par Donald Trump. Le président américain a réitéré ses menaces ce mardi à l’encontre du Honduras, ajoutant désormais le Guatemala et le Salvador, détaille le quotidien mexicain Excelsior. Des pays qui, s’ils laissent entrer cette caravane, pourraient voir l’aide américaine tout simplement suspendue selon Donald Trump.

Le président américain prévient également les migrants : toute entrée illégale sur le sol américain sera punie par une détention puis une expulsion, précise le quotidien. A l’heure actuelle, cette caravane se trouve au Guatemala. Elle est pour l’instant majoritairement composée de Honduriens. Mais en remontant vers la frontière américaine, des migrants d’autres nationalités devraient s’ajouter au contingent.

En Equateur la rumeur peut conduire à la mort.

Mardi, trois personnes ont été victimes de la vindicte populaire dans la localité de Posorja, à une quarantaine de kilomètres au sud de Guayaquil. La population est venue les sortir du commissariat où elles étaient détenues et les a tuées en pleine rue détaille El Universo. Selon la rumeur, ces trois personnes étaient soupçonnées de tentative d’enlèvement d’enfant. Mais en fait elles avaient été arrêtées pour le vol de 200 dollars, selon le commandant de la police locale. D’après le quotidien, malgré le déploiement d’un fort contingent de policiers et de militaires, les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pendant ce lynchage public. Une enquête est ouverte, précise El Universo qui ajoute que ce type d’acte se multiplie ces derniers temps en Equateur.

Au Brésil, le président sortant Michel Temer pourrait être inculpé pour corruption

Ce mardi, la police fédérale a demandé au parquet d’inculper Michel Temer, sa fille et neuf autres personnes pour corruption passive, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs indique le site G1 de Globo. Le parquet a quinze jours pour se prononcer. S’il décide de les inculper, la Chambre des députés devra donner son aval à la poursuite de l’enquête. Entre temps, la police fédérale a demandé que leurs comptes soient bloqués. Michel Temer bénéficie de l’immunité jusqu’au premier janvier prochain, date à laquelle il cèdera son poste au prochain président.

Parallèlement, plus de 40 ex-députés et sénateurs impliqués dans le scandale de corruption « Lavage Express », qui ont perdu leur siège lors des élections générales du 7 octobre, ont aussi perdu leur immunité parlementaire, précise Carta Capital. Ils auront à faire directement au juge anticorruption Sergio Moro, celui-là même qui a envoyé l’ex-président Lula en prison.

Les autorités cubaines s’insurgent contre les pratiques diplomatiques des Américains

Dans un communiqué du ministère cubain des Affaires étrangères, La Havane dénonce les manœuvres des diplomates américains qui, depuis quelques jours, ont lancé une campagne diffamatoire contre Cuba concernant les droits de l’Homme. Une campagne qui, selon Granma, vise à décrédibiliser les autorités cubaines à dix jours d’un vote d’une résolution condamnant les Etats-Unis pour l’embargo imposé à Cuba. Une manière de fabriquer des prétextes afin de maintenir voir de renforcer cet embargo, estime Granma.

Et puis toujours concernant Cuba, c’est désormais confirmé : le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez se rendra en visite officielle à La Havane les 22 et 23 novembre prochain, annonce le quotidien vénézuélien El Nacional.

Haïti se prépare ce mercredi pour la grande manifestation « Petrocaribe Challenge »

Le Nouvelliste prévient : « les forces de l’ordre qui auront à assurer la sécurité des manifestants ce 17 octobre auront du pain sur la planche. La manifestation aura au moins une quinzaine de branches », selon l’homme de loi André Michel, cité par le quotidien. « Ce sera une manifestation géante. Il y aura des manifestations dans toute la région métropolitaine. Elles partiront de quinze endroits différents ». Selon lui, ces différentes branches de la manifestation dans la région métropolitaine se rencontreront au carrefour de l’aéroport. Une manifestation qui finira sa course au Pont-Rouge et pour laquelle toutes les formalités légales et constitutionnelles ont été remplies selon André Michel.

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